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Qu’est-ce que l’temps passe vite !

Nous voilà donc après ce périple de 3 jours à San Pedro de Atacama, une petite ville un peu touristique mais où nous nous sentons directement bien. Mande se sent comme à la sortie d’un festival, beaucoup de jeunes, qui font de la musique ou de l’art de rue sur la place principal. On retrouve nos tongues et nos shorts, ca fait du bien après avoir passé plusieurs semaines a près de 4000m dans le froid. Par contre pas de maillot de bain pour le moment car nous sommes en plein désert.

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Nous essayons de trouver un lieu pas trop cher pour dormir et la nouveauté au Chili (en tout cas ici), les gens distribuent pleins de flyers dans la rue pour les hôtels et campings, nous avons donc l’embarras du choix. Il y a même un gars qui fait le tour du village en vélo pour proposer de passer son séjour chez lui.

Nous finirons dans un hôstel à 10 minutes du centre à pied, qui fait aussi camping. Nous nous trouvons encore une chambre pour nous 4 ce qui n’est pas plus mal vu la taille des dortoirs…

Nous resterons plusieurs jours dans cette petite ville, où nous ferons plusieurs restaurant dont un gastro (les corses nous enlisent), nous y verrons plusieurs concerts et passerons une bonne journée à régler la suite du voyage.

IMG_3159Nous décidons ensuite de louer une voiture tous les 4 pour découvrir la région, il paraitrait que c’est moins cher que de prendre plusieurs tours organisés et nous sommes tous bien contents : on va enfin pouvoir conduire ! Et un pick up en plus ! On fait quelques provisions avant de partir et à 17h c’est le grand départ pour 24 heures de location. Par contre pas de chance nous louons la voiture le seul jour de l’année où il pleut dans la région… Du coup pas possible de mettre les sacs dans la benne à l’arrière de l’engin car elle n’est pas couverte. Donc nos gros sacs à dos de voyage sont tous entassés à l’arrière avec les deux passagers. Or si nous avons pris un pick up c’est que nous allions faire du chemin et pas de la route. On vous laisse donc imaginer que celui qui se retrouvait à l’arrière à coté des sacs était plutôt en mauvaise posture…

On avait prévu un petit parcours de la région, nous voilà donc sur la route avec comme première pilote Mande qui découvre les chemins de terre et l’embrayage différent de son Ax GTI Turbo 0.4L!

IMG_2663Tout se passe très bien avec la pluie, les sacs à l’arrière ; on arrive à trouver notre route sauf que les premiers lieux que l’on devait voir, eh bien, il n’y a rien à voir à part deux maisons et deux ânes ou quatre vigognes ! Nous commençons donc à nous demander dans quelle partie nous allons trouver un vrai petit village perdu dans les montagnes ! Les paysages restent tout de même magnifiques malgré la pluie qui n’en fini pas ! Nous arrivons ensuite aux geysers El Tatio un peu avant la tombé de la nuit et nous y trouvons un refuge et quelques tentes installées. Mais le froid des 4 280m ne nous donne pas vraiment envie d’y planter la tente, et puis on n’est pas vraiment équipé pour dormir sur des cailloux. C’est dommage parce qu’on avait prévu de venir dans ce lieu le lendemain matin pour y admirer les geysers.

Un geyser est un type particulier de source d’eau chaude qui jaillit par intermittence en projetant à haute température et à haute pression de l’eau et de la vapeur et il paraitrait qu’après la nuit et sa fraicheur, les jets sont plus impressionnants car l’eau jaillit d’entre les glaces qui se sont formées.

IMG_2750Nous voilà donc repartis sur la route avec Raph au volant, pour aller vers on ne sait trop où pour trouver un lieu où dormir. Nous profiterons d’un coucher de soleil magnifique entre les montagnes sur la route mais nous aurons aussi le coté dangereux du spectacle à savoir le verglas et la boue sur une route donnant sur la descente de la montagne (pas vraiment une falaise mais pas vraiment plat non plus…). Heureusement que c’était pas Mande au volant on aurait couru à la catastrophe. Raph roule donc à deux à l’heure en essayant de ne pas glisser ce qui fut relativement difficile malgré la très lente vitesse !

IMG_2423IMG_2385Nous croisons, sur ce chemin, une 206 avec 4 personnes dedans. Nous nous arrêtons alors pour les laisser passer et leur demander si la route continue comme ça pendant longtemps, auquel cas nous aurions fait demi tour. Ils nous disent que non, et effectivement une bonne grosse 10aine de minutes plus tard nous arrivons sur du goudron, qui sort de nul part. Par contre nous leur souhaitons bon courage parce que une 206 la dedans, heureusement qu’ils étaient dans la montée…

IMG_2959Nous nous dirigeons donc vers un petit village nommée Caspana, car le plus gros village d’avant qui était maintenant bien loin et qui s’appelle Machala, n’avais qu’une 15aine de maisons dont une qui, apparemment servait d’auberge. Après cette route goudronnée, qui s’arrête comme elle avait commencée, nous arrivons sur un croisement sans direction. Nous commençons évidemment par prendre la mauvaise mais nous doutons et voyant arriver une voiture derrière nous, nous lui demandons notre chemin. Effectivement on partait vers Calama, la grosse ville où nous devons aller rendre la voiture le lendemain. Nous faisons alors demi-tour et après une heure et demi de route et de chemin dans le noir, nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre en arrivant dans ce village. La route est tout de même goudronnée (encore une qui sort de nulle part) et le village relativement bien indiqué quand on arrive juste a coté (de toute façon il n’y a qu’une seule route…)

IMG_2454 Nous arrivons vers 22h face à une barrière gardée par un papi. Nous sommes à l’entrée du village et nous devons payer un droit d’entrée pour passer avec la voiture. Avec toutes nos gros sacs, on ne réfléchis pas trop et on paye. On demande à la police juste en face où pouvons nous trouver une auberge ou un logement, et le gars nous réponds qu’il faut aller de l’autre coté. La ville est en fait construite dans une cuvette et sur une falaise. C’est très particulier mais nous apercevons, en bas, plein de lumière, comme une sorte de foire, avec un grand parking a coté. « Cool on va pouvoir manger ! ». Nous cherchons notre route pour aller là où nous a indiqué la policier, mais nous y arrivons finalement. Problème : il n’y a personne. Tout est allumé mais personne ne répond. On entend de la musique au loin qui paraît se déplacer, comme une fanfare. On ne sait vraiment pas dans quoi nous sommes tombés, mais on sait qu’on peut manger et peut être dormir, et au pire on a le pick up et la tente. On demande aux alentours de l’auberge, les gens nous disent que la propriétaire est à la fête. On croise un papi à qui l’on demande s’il y a d’autres auberges, s’il sais ce qu’il ce passe ici etc… Nous n’avons toujours pas compris la réponse au moment où nous écrivons ces lignes ! Nous décidons d’aller manger et de demander si les gens connaissent la propriétaire et peuvent nous aider à la trouver. Nous descendons aux lumières que nous avions vu d’en haut. Pas de son, juste des stands qui vendent des trucs et de la bouffe. Après un bon ‘’salchipapa’’ (frite saucisse) fait par des gens qui venaient de Santiago juste pour tenir leur stand à cette fête, nous nous séparons. Mande et Sophie remonte vers l’auberge IMG_2468pendant que Diane et Raph vont dans l’autre sens, vers le son. Les uns pour attendre à l’auberge que la proprio revienne et les autres pour chercher la proprio dans la fête. Raph et Diane tombe alors sur plusieurs défilés de gens déguisés, dans une cours devant l’église du village. Il y a deux parades en même temps l’une à coté de l’autre. Impossible de demander quoique ce soit aux gens, ils profiteront donc de ce moment, assez incongru. Finalement Mande et Sophie verrons la proprio et nous dégoterons une chambre de 4 (encore) pour pas trop trop cher. Nous nous retrouvons tous à l’auberge pour payer notre nuit avant de la passer comme il se doit : bien méritée.

IMG_2492IMG_2581Nous avons tout de même demandé à la propriétaire des lieux ce qu’était cette fête et elle nous a expliqué que c’est la Candeleria et que ca dure tout le Week End à peut près non stop (ils font une pause entre 1h et 5h du matin). Raph se lèvera donc tôt pour profiter à la fois du lever de soleil et à la fois de la fête en journée avec les costumes pleins de couleurs aperçus la veille. C’était complètement hallucinant de voir plus de gens déguisés et costumés en train de danser qu’il n’y en avait à les regarder. D’autant qu’il y avait pleins de « troupes » différentes, qui célébraient à leurs tours, les démons, les animaux, la vierge… Sans compter que le village donnait totalement autre chose avec la lumière du jour.

IMG_2503 Raph bien revenu de sa balade, nous voilà donc tous les 4 repartis vers les Geyser d’El Tatio, à nouveau mais cette fois pour aller les voir de près. On voulait y aller tôt mais nous n’y arriverons pas avant 9 ou 10h du matin. Il n’y avait donc que très peu d’eau qui sortait des Geysers alors qu’il y en a qui sont sensés montés à près de 6 mètres de haut. Ce site est le plus grand site de geysers d’Amerique Latine. Ce fut quand même impressionnant à voir d’autant que le soleil était revenu. Diane prend le volant et par chance pour les passagers arrière, nous pouvons mettre tous nos sacs à l’arrière du pick up. Raph se calera d’ailleurs un moment sur les sacs pour prendre des photos.

IMG_2687 IMG_2736IMG_2986On continue la route qu’on avait déjà faite la veille de nuit, mais cette fois sans verglas. On trouve un petit village pour manger le midi, dans lequel on croisera un bus de français à la retraite. On visitera une magnifique petite église toute blanche avant de repartir à la recherche d’un lieu qu’on dépassera sans s’en rendre compte. On passe dans des paysages magnifiques et on s’arrêtera pour voir un mini désert de sel, complètement sec. IMG_3005IMG_2639IMG_2601IMG_2790IMG_2815IMG_2821IMG_2877IMG_2783       IMG_2804Au final on arrive à Calama plus tôt que prévu, un poil dégouter de ne pas avoir fait tout ce qu’on voulait faire. Mais au final, ce n’est pas plus mal, on lave le 4×4, on remet de l’essence et s’en suit une recherche en voiture dans la ville, d’un hôtel qui pourrait nous accueillir. Le problème c’est que la ville ne paraît pas du tout touristique et nous n’avons aucune adresse où aller. On demande à droite, à gauche et on tombe sur un hotel, qui accueille surtout des gars qui travaillent sur les chantiers, qui nous propose une chambre de 4 (encore et toujours). On pose les affaires et nous voilà maintenant partis à la recherche de l’aéroport, lieu où nous devons rendre la voiture. Il n’y a que très peu d’indication, on demande donc notre chemin aux gens qui nous ferrons passer par le pire chemin qui existe pour aller à l’aéroport. Heureusement que nous sommes en 4×4. Nous y arrivons finalement et laissons la voiture sur le parking avant que nos corses aillent acheter leurs billets pour voler vers Santiago. Nous, nous nous renseignons pour Lima, mais nous apprenons que nous devons aller à Santiago pour prendre un autre avion. Bref c’était pas possible. IMG_2642De retour à l’hotel, on cherche donc (sur le meilleur internet qu’on ai eu pendant tout le voyage) les bus qui peuvent nous remonter jusqu’à Cuzco voire Lima. C’est une belle galère car il y a plusieurs bus à prendre. On va donc voir l’entreprise qu’on avait vu qui était la plus directe et la moins cher : tout est complet pendant 2 jours et pour retourner jusqu’à Uyuni c’est complet pendant une semaine ! Première fois qu’on voit ça. On cherche donc d’autres moyens. Finalement, on achète des billets sur internet à partir d’Arica, à 8h de bus au nord de Calama. On prend nos billets pour Arica et le reste de notre parcours est normalement tracé : Arica – La Paz à 9h du matin, on passe un nuit à La Paz puis La Paz – Cuzco le lendemain, puis Cuzco – Mancora en avion. Tranquillement quoi, on dort dans des auberges, on repasse un peu de temps dans ces villes, un peu de shopping et nous voilà à Mancora…

Eh bien pas du tout !! On dit au revoir aux filles, on attend le bus pour Arica. Jusqu’ici tout va bien. Arrivés à Arica, on prend un petit dej au terminal en attendant le bus qu’on avait réservé sur Internet. L’entreprise n’est pas encore ouverte, il est 6h du mat. Raph retourne voir l’entreprise pour chopper les billets (encore une fois qu’on avait réservés et payés sur internet…) et là la fille lui dit que le bus est complet, qu’ils n’ont pas de réservations à notre nom, mais qu’on peut prendre celui de 14h. S’en suit une course contre la montre entre téléphone, mail et engeulade avec le mec de l’entreprise. On rencontre une mère et sa fille qui nous aident, qui nous passent leur téléphone, sauf que l’entreprise de réservation sur internet est bolivienne et nous sommes au Chili.

Enfin bref une grande galère commence, sachant que si nous n’avions pas notre bus de 9h du mat, nous ne pouvions pas avoir non plus notre bus à La Paz pour aller à Cuzco, sauf qu’il fallait qu’on se presse parce qu’on avait notre avion (on essaye de pas vous embrouiller avec les dates, ça deviendrais trop complexe…). Finalement on achète un billet chez une autre entreprise pour un départ à 23h le même jour (car le mec de l’agence nous a supprimer du bus de 14h sans nous prévenir) et donc une arrivée sur la Paz vers 12h. Raph envoi un mail bien salé à l’entreprise d’internet sur laquelle nous avions acheté nos billets de bus. Et au final le gars nous dit qu’il nous rembourse intégralement et qu’il s’occupe de réserver un bus La Paz – Cuzco à l’heure qu’on veut, gratos. C’est donc pour cela que cette entreprise n’est pas citée, ils ont été vraiment réglo, on ne va pas leur faire de la mauvaise pub.

Nous voyageons donc pour moins cher que prévu (pour l’instant…), ce qui n’est pas plus mal en cette période d’économie. La frontière Chili Bolivie prend du temps, d’autant plus qu’on arrive à la frontière vers 5h du mat et qu’elle n’ouvre qu’à 8h (théorique). On essaye de dormir dans le bus mais c’est bien plus compliqué quand le bus ne roule pas paradoxalement. Mande se couchera en pleins milieu de l’allée centrale pour y trouver repos parmi les odeurs de pieds et de transpiration. Le passage frontière se fait finalement à 9h, il fait froid et ils fouillent nos sacs en entier. Ca prend un bout de temps mais nous sommes à coté d’une lagune avec une vue sur une montagne enneigée. C’est splendide. Ensuite, passage frontière de Bolivie, puis le bus repart. Arrivée à La Paz, Raph doit recontacter le gars d’internet pour savoir exactement l’entreprise de bus qu’on va prendre, sachant qu’on s’était planté dans les horaires, enfin, bref encore un peu la course mais la pression redescend quand même bien. On attend notre bus à La Paz, mais on aimerait bien faire une petite nuit dans un vrai lit, on commence à être sur les nerfs à cause de la fatigue accumulée. « Aller c’est bientôt fini, on est bientôt les doigts de pieds en éventail à Mancora ». Nous montons dans le bus direction Cusco, on sait qu’on va passer la nuit dans le bus mais cette fois le passage frontière se fait le soir, on n’aura pas à attendre dans le bus comme des clampins. Au bout d’une demi heure de trajet, Mande cherche son passeport et ne le trouve pas ! Le cauchemar continue. Raph va voir le chauffeur car nous devons passer une frontière et nous avons un avion le lendemain pour Lima puis Mancora. Mande continue de chercher son passeport et c’est comme ca que la galère continue, il n’y a plus son passeport dans son sac !

On vous passe les détails mais elle passera alors la frontière à l’arrière du bus, illégalement, on ne savait pas quoi faire sur le moment car nous avions notre avion le lendemain. La décision n’était surement pas la bonne, mais c’est celle qu’on a prise sur le moment entre fatigue, stress et avion à ne pas louper!

Nous voilà donc à Cusco pour la deuxième fois, nous allons à la police pour déclarer la perte du passeport, et ensuite il faut voir avec l’ambassade de Lima ce que Mande doit faire. Il faut que tout soit réglé à Lima, elle peut donc prendre le premier avion jusqu’à Lima avec Raph. Lui prendra le deuxième avion direction Mancora, pendant que elle passera sa journée entre l’ambassade de France, l’immigration et la police de Lima.

Après cette journée plutôt difficile , elle trouve refuge dans une auberge avant de repartir le lendemain pour Mancora (même si le problème n’est pas encore réglé) rejoindre son compère déjà bien installé.

 

P1270908Nous revoilà tous les deux repartis pour une quinzaine de jours à Mancora notre nouveau chez nous. Nous y rencontrons deux stagiaires français avec qui nous allons passer un peu de temps. Arthur le stagiaire de l’école de kite-surf shop et Tatiana allias Tatie stagiaire à l’Ecolodge. Nous vivrons au même endroit qu’eux derrière l’Ecolodge dans une auberge plutôt tranquille et pas trop cher. Et bien sûr il y’a toujours Maeva et Carlito nos deux parrains de la ville.

IMG_0343Ca serait difficile de tout vous raconter, puisque ici les journées se ressemblent. Nos deux semaines sont rythmées par des sessions Paddle surf, plage, piscine, et fiesta.

Nous commençons à connaître bien les lieux et les locaux nous reconnaissent et nous saluent en tant que français amis de Maeva et Carlito.

Raph pendant la semaine apprendra aussi à faire de la moto, pendant que Mande essayera de gagner un peu d’argent en travaillant à l’Ecolodge car la fin du voyage va être difficile !

Raph partira une journée en Equateur avec Tatie et Arthur pour leur faire découvrir la ville de Cuenca. Ils feront le parc Naturel de Cajas sous un gros soleil, le mirador de turi juste avant la tombée de la nuit et mangerons le fameux gâteau au chocolat, notre préféré jusqu’ici. Ces 3 routards auront eu de la chance avec la météo puisque Maeva et Carlito ont été une semaine après et ont eu beaucoup de pluie.

IMG_0347A leurs retour Mande travaille toujours à l’Ecolodge à faire le petit déjeuner et le ménage et du coup est fatiguée pour d’autres raisons, ca faisait longtemps quelle ne c’était pas levée à 7h du matin.

IMG_0336Raph dans la semaine décidera de se faire faire des dreads par un ami de Maeva. Il se fera torturer la tête pendant environ 5 heures mais il est plutôt content du résultat.

C’est ensuite bientôt le départ de Tatie pour le chili, rien de tel qu’une bonne fiesta cumbia électro pour fêter ça !

Le lendemain Tatie et Mande décide d’aller se faire percer au cartilage ! Et ici pas besoin de la bonne prothèse française que tu gardes 6 mois, on te calle directement l’anneau ! Bref l’hygiène péruvienne ! Raph aussi en a fait les frais puisqu’il est allé voir le médecin en consultation pour deux kystes à l’oreille et il est ressorti avec 7 points de sutures et des antibiotiques. Mais le médecin avait oublié de lui dire de nettoyer et de revenir dans 7 jours pour enlever les fils ! Mais bon, finalement, pas besoin de payer pour les enlever on a notre docteur spéciale a l’Ecolodge pour ce genre de travail, Maeva !IMG_0345Durant ces 15 jours on aura aussi eu le temps de se faire le restaurant de sushis à volonté et même Mande qui n’aime pas ça d’habitude a adoré. On aura rencontré Miguel le Belge et comme la dernière fois manger des Ceviché de folie et toujours pas améliorer notre espagnol. On aura aussi revu Lola et Théo le couple de marseillais qu’on avait rencontré au Mexique. Petite soirée sur la plage avec eux, Arthur, Miguel et une prof de français qui est là pour 6 mois.

Arrive l’heure de faire les adieux a Tatie avant une soirée Tequila plutôt mouvementé…

Et puis c’est à notre tour de partir sur Lima, Mande laisse son gros sac puisqu’elle sait qu’elle revient à Mancora, c’est la solution la plus économique pour elle. Et avec un peu de chance elle pourra bosser.

IMG_0348Après un trajet de bus plutôt chaotique de 18h avec plus de 60 personnes sans compter les enfants assis sur les genoux des parents, sans place pour les jambes (nos genoux touchaient le siège de devant et notre siège en même temps), impossible de baisser son siège et le fameux coq dans la soute qui a chanté les 10 dernières heures. Nous voilà arrivés à Lima, nous allons directement à l’auberge nous poser un peu.

Après un repas et une petite discussion autour d’une bière nous allons nous couché bien épuisé. Le lendemain, on file à la police pour normalement régler les problèmes de sortie du territoire de Mande mais en arrivant devant notre cher ami policier Fernandez, il nous dit qu’il faut qu’on le prévienne avant, d’une date de sortie du territoire pour qu’il puisse faire le papier ! L’histoire n’est alors pas encore réglée Mande n’à pas encore son papier ! Nous filons à la compagnie de bus pour que Mande puisse reprendre un ticket de bus pour Mancora et retournons à l’hôtel après un bon burger king ! Notre hôtel est entouré de fastfoods et on se fait avoir comme de bleus !

Bref après avoir manger un magnifique repas bien chimique et bien cher Mande file à l’hôtel se reposer un peu et Raph pars voir l’école de photos qu’il avait repérer à Lima et les agences de voyage pour partir à Iquitos puis Leticia dans la foret amazonienne dans les jours suivants. Il aura la chance de voir Manu Chao et de vous raconter tout ça dans un prochain article.

Un dernier soir tous les deux et le lendemain Mande prend son bus direction Mancora où elle va retrouver une bande de français déjantés.

Nous nous quitterons donc pour deux petites semaines, rassurez vous tout va bien on est encore copains, c’est juste que Mande n’avait pas vraiment les moyens financiers de le suivre dans la Selva colombienne.

Dans l’ombre et la lumière

Bon, on a pris un peu de retard dans les nouvelles et il y a tellement de chose à raconter qu’on va vous faire plusieurs articles dans les prochains jours, sinon celui ci serait vraiment trop long. Dans le précèdent article, nous venions d’arriver à Potosi, la ville la plus haute du monde et faisions ce restau gastro français. Le lendemain nous partons donc avec notre guide très franc et plutôt réac, bien déterminé à nous faire visiter une des mines de Potosi comme il se doit.

IMG_1083Nous hésitions un peu à visiter ce lieu dans lequel les travailleurs sont payés selon ce qu’ils trouvent dans les mines. On s’est posé beaucoup de questions avant d’y aller, on n’avait pas envie de se retrouver comme au zoo à regarder des gars bosser et à prendre des photos. Finalement, avant d’aller aux mines, notre guide avant nous a fait acheter de la coca, des jus et de la dynamite pour offrir aux mineurs et nous a souvent répété de pas hésiter à leurs parler et à leurs poser des questions. Raph un peu beaucoup barbouillé restera à l’extérieur et les 3 filles habillées de la tête au pied en mineur, partent déambuler dans les galeries des travailleurs.IMG_1099Mais avant ça le guide nous présente tous ces anciens collègues, nous fait passer le rituel de « l’alcool » et nous fait faire la prière avant de rentrer dans la mine comme cela se passe chaque matin pour les mineurs. La visite durera environ 1h30. Les filles verrons les différents lieux importants de la mines, notamment les lieux de recueillement (Christ et Diable puisque la Mine représente le Diable pour les mineurs) et des travailleurs pousser les wagonnet remplis de terre et de minéraux (Argent, plomb, zinc et cuivre) pendant que Raph parlera près d’une heure avec un mineur qui est ici depuis environ 5 mois, et qui n’a vraiment pas eu une vie facile étant plus jeune. Ce fut une visite et une discussion extrêmement enrichissantes humainement.

De retour dans Potosi, il est l’heure du repas mais surtout d’aller prendre notre bus pour Uyuni, la petite ville juste a coté du plus grand désert de sel du monde du même nom. Nous passons au travers de paysages absolument et complètement ahurissant. Ca change tous les km, entre les montagnes, les différentes oasis, les roches, les plaines… Nous sommes alors toujours dans le bus… Nous arrivons enfin à Uyuni. C’est le désert, il y a de la poussière et des 4×4 partout, des touristes aussi et la ville n’a pas grand intérêt en soi. Nous nous posons un peu à l’hostel avant de partir le lendemain matin vers 11h avec une des 80 agences de tourismes de la ville (Red Planet).

IMG_1340Nous sommes 7 dans le 4×4 (nous 4, deux texanes et notre super chauffeur, Migel alias Miguelito, Mickey, Miki…) et nous sommes 2 4×4 pour un seul guide. Nos gros sacs sont sur le toit du 4×4 et nous voila parti pour 3 jours de raid en plein désert. Nous commençons par le « cimetière de train » dans lequel tous les tours commencent. Il y a plein de monde mais le lieu est plutôt atypique, il y a des vieilles locomotives rouillés, en pièces détaché (dont les premières de Bolivie). Les gens montent sur les wagons… On profitera même d’une balançoire construite à partir d’un trou dans un wagon. Nous allons ensuite manger dans le village de Colchani situé à l’entrée du désert de Uyuni, dont l’originalité est d’avoir un grand nombre de ses maisons construites en sel.IMG_1154Nous continuons évidemment par le Salar d’Uyuni avec ses paysages blancs à perte de vue. On s’arrêtera 3 ou 4 fois sur le Salar pour faire des photos ou avoir des explications notamment sur le monument dédié au Dakar, qui passe ici depuis 2 ans.IMG_1216Nous ferons toutes les photos assez classiques avec les effets de profondeur et de différences de taille que permet ce lieu, les reflets du ciel et des nuages, les montagnes au loin… C’est assez magique et ce n’est que le début. IMG_1236 IMG_1485Après ça et 2 heures de route nous arrivons à notre premier lieu pour dormir. Ce n’est pas trop mal, c’est un petit village entre les montagnes et nous sommes tous les 4 avec nos corses dans la même chambre. Petit thé, petite bouffe et dodo, pendant que le guide de l’autre groupe de RedPlanet se la colle sévère avec ses touristes.

IMG_1507Nous repartons le lendemain vers 8h en direction d’un lieu rempli de pierres volcaniques énormes. L’érosion due aux vents forts leurs donnent des formes très particulières. C’est très impressionnant car c’est au milieu de rien, les volcans nous paraissent loin pour envoyer des pierres jusque là, d’autant qu’ils sont tous éteins depuis un bout de temps. Forcément Raph part tout seul prendre des photos et le groupe est obligé d’attendre qu’il revienne. Miguel à même hésiter à donner un coup de klaxon !IMG_1524 IMG_1541Nous allons ensuite voir la première d’une longue série de lagunes. Le guide nous parle des oiseaux qui la peuple mais aussi d’une plante résineuse qui soigne notamment les rages de dents, qui ne pousse qu’entre 3500 et 4000m d’altitude et qui vie près de 100 ans sans avoir besoin de plus d’eau que tous les deux ans. Son nom local est Yaruca. Nous passerons un bon moment autour de cette lagune avec un petit cours de mécanique en prime car un des 4×4 d’un autre groupe ne démarrait plus et ils ont été obligé de démonter tout le volant pour pouvoir repartir…IMG_1582

Après cette mésaventure entre les montagnes, nous voilà donc reparti sur les chemins vers une seconde lagune, de couleur blanche cette fois et peuplée de flamand roses. Les montagnes au loin font que le paysage ressemble à un décor de cinéma ou une carte postale.IMG_1655

IMG_1745Le prochain arrêt sera le repas. Pique-nique au cul des 4×4 avec une vue sur une autre lagune très étendu. Encore des flamand roses, mais cette fois les montagnes sont beaucoup plus proches et imposantes bien qu’il y ait le désert qui s’enfuie après la lagune. Ce lieu est d’un calme extrême, le silence règne et nous en profitons tous. On perdra Raph encore une fois, parti faire une petite ballade et des photos.IMG_1696 IMG_1719

Nous revoilà dans le 4×4 direction la lagune suivante, à plus de 4800m d’altitude. On ne la verra que de loin car on ne peut pas y accéder en voiture. Autour de nous des pyramides de pierres marquent la venue des touristes. Les corses tenterons de dessiner une corses en 3D et Raph et Mande feront un peace en caillou.IMG_1793

Nous passerons ensuite a travers des paysages immaculés et désertiques avec les montagnes au loin avant d’arriver au célèbre Arbre de Pierre, une pierre volcanique qui à une base très fine, qui tient debout et qui ressemble plus ou moins à un arbre. Les autres pierres volcaniques autour ressemblent selon raph et diane, quant à elles, plus à des vaisseaux spatiaux, on aurait pu se croire dans Star Wars avec des reproductions des vaisseaux en pierre. Mande a plus l’impression de découvrir une nouvelle planète. C’est assez dingue car nous sommes en plein désert d’altitude, les montagnes autour paraissent petite et sur 500m2 se trouvent des énormes rochers taillés par l’érosion, à plusieurs mètre les un des autres.IMG_1826 IMG_1833 IMG_1859-2

IMG_1920Après cet endroit dans lequel nous croisons plusieurs autre 4×4 d’autres agences, nous nous dirigeons vers la Laguna Colorada, qui à la particularité de devenir rouge à cause des micros organismes et du vent. Nous y voyons encore des flamands roses, mais aussi des vigognes de l’autre coté de la lagune. Elle est relativement grande et des formes blanches dues aux algues que mangent les flamand rose, se détachent du rouge éclatant de la lagune. Les couleurs sont absolument magnifiques et les montagnes autour ne font que les renforcer.

IMG_1887Nous allons enfin jusqu’à notre dernier lieu d’arrêt au milieu de fumeroles et de trous de soufre et d’argile avant de rejoindre l’auberge du soir. Ces cratères plus ou moins grands dégagent une fumée chaude et à l’odeur sulfurée. Des bulles d’argile apparaissent de ci de là dans les plus gros d’entre eux. Nous ne resterons pas très longtemps à cause froid. Nous avons quand même fait le tour de tous les trous avec notre guide, malgré le panneau à l’entrée disant « ne pas s’approcher des fumeroles ».IMG_1981 IMG_1991

Après une bonne heure de route, nous arrivons donc à l’endroit où nous allons passer la nuit et profiter des bains chaud juste à coté (que tous les autre tours ferons au petit matin quand nous partirons).

On n’a vraiment le minimum. L’électricité est même produite par un générateur derrière l’habitation entre 19h et 22h (voire 21H50). Ce n’est pas un village mais 3 maisons, dont une qui sert d’auberge car elle a plusieurs chambre et une cuisine. Il n’y a même pas de douche. Mais bon, nous sommes quand même accueillis, de la même façon que la veille, à savoir un petit thé et des gâteaux en arrivant avant d’attaquer le repas. Raph part encore en balade pour choper les lumières du couché de soleil. La vue donne sur une lagune, nous sommes en contre bas d’une montagne et les lamas sont partout. Le lieu est vraiment magique. Raph arrivera finalement en retard (encore) pour le repas. Après cela, nous allons tous profité du bain thermal dans le froid des 4500m d’altitude. Après une journée durant laquelle nous en avons pris plein les yeux, ça fait du bien de se poser un peu d’autant plus dans un bain bien chaud, bien qu’il suffisse de pencher la tête en arrière pour voir d’autre splendeurs, céleste cette fois.IMG_2069

Après ces deux jours en pleine nature et nos trois semaines dans des grandes villes auparavant, on ne sait plus trop si nous sommes encore sur Terre ou bien si nous avons changé de planète. Les paysages étaient tellement lunaires, voire martiens toute la journée, qu’arrivé le soir et voyant le ciel étoilé, nous étions détendu et plus qu’heureux d’être là.

IMG_2168Le soleil s’étant couché la veille, derrière nous, Raph a voulu se lever tôt le lendemain matin pour choper le lever de soleil sur la lagune en face de notre logement. Le voilà donc parti à 4h45 avec son matos près de la lagune, pour observer, un peu dégouté, les nuages qui sont arrivé pendant la nuit et qui vont empêcher la vue du soleil dès son levé. Il fera quand même quelques photos et cette fois çi sera le premier pour le petit dej !

Nous remettons nos affaires sur les toits des 4×4 en regardant la grosse dizaine d’autres arriver pour faire le bain thermal au petit matin.

Nous voilà de nouveau sur la route pour la dernière matinée du tour, avant de rejoindre la frontière de la Bolivie et du Chili. Nous ferons deux arrêts. Le premier au « désert de Dali », désert qui porte ce nom car un de ses tableaux est inspiré de ce paysage. Les couleurs et les formes étaient d’ailleurs assez surréalistes. Le temps de prendre une dizaine de photo et nous voilà de nouveau sur le chemin jusqu’à la « Laguna verde » pour se séparer entre ceux qui partent vers le Chili et ceux qui reviennent vers Uyuni. Nous faisons les dernières photos de groupe, nous remercions notre guide tout en ayant une vue panoramique sur les deux volcans les plus grands de Bolivie, complètements dégagés, le Licancabur et le Juriques. En réalité ces deux volcans sont en partie du coté Chilien en en partie du coté Bolivien. Et là où nous nous sommes arrêtés, nous étions au centre de la frontière bolivienne, chilienne et argentine. Nous ne descendrons pas jusqu’à la lagune, et comme pour la « Laguna colorada », il faut attendre le vent de l’après-midi pour qu’elle revête sa couleur verte que nous ne verrons donc pas. IMG_2265 IMG_2278

Nous reprenons une dernière fois la route en 4×4 pour qu’il nous dépose à la frontière. Nous faisons le tampon de sortie de Bolivie et nous attendons un bus qui va nous emmener jusqu’à San Pedro de Atacama, au Chili. Nous y avons passé 3 semaines en Bolivie et c’était très court, bien qu’on y ait vu plus de paysages différents qu’en 2 ou 3 mois de voyage. Très honnêtement, nous n’avons jamais vu la même chose, à chaque km le paysage était différent, mais a chaque fois magnifique. Comme dit plus haut, nous ne savions plus sur quelle planète nous étions. Pendant 3 jours nous en avons pris tellement dans la vue qu’il fut à la fois difficile et à la fois bon d’arrêter ce trip. On ne se souvient d’ailleurs plus trop de tous les noms de ce qu’on a vu mais au final ce n’est vraiment pas important comparé à la beauté de chaque moment vécu. Et dire que nous n’avons parcouru qu’un petit ¼ de la Bolivie…

L’avis des Belges…

P1110484Même devant la beauté des paysages équatoriens, les Belges restent les plus classes. Haha, n´étant pas fan des selfies, c’est le mieux qu’on a à vous offrir.

Raphael et Amandine… Quelle histoire! Nous étions partis pour un trip dans l’Amazonie, 10 heures de lancha sur une planche en bois, du genre qui te perfore le pantalon à coup d’échardes, 60 personnes dans un canot à la capacité de 30, des centaines de kilomètres pour arriver au point le plus à l’est de l’Equateur. Arrivés sur la terre ferme, nul temps pour le repos, nous nous lançons dans une randonnée vers l’inconnu avec pour seul matériel une machette, deux hamacs et de quoi survivre. Rudes furent les embuches et maintes fois avons-nous affrontés des bêtes aussi féroces que sauvages. Bref, on a survécu et ce n’est pas là que nous avons rencontré Raph et Grosse Manmande.

Notre histoire parle plutôt d’un petit village de pêcheurs sur la côte équatorienne, de hamacs qui te happent dans leurs braps, d’une session de surf on-ne-peut-plus réussie et d’une rencontre nocturne pleine d’intimité avec les planctons. Ce petit village, nous en sommes tombés amoureux, et bien sûr les rencontres qu’on y a faites ont contribués au coup de foudre. Mais l’histoire n’est pas toute rose. Le choc culturel teinté de wesh, direc’ ou encore de t’sé quoi fut carrément grave. L’existence d’une francophonie unie s’est révélée n’être qu’une pâle illusion. Le belge et le nantais, quant à eux, existent bel et bien.

Nous avons néanmoins surpassé ces différences linguistiques, appris que le Français non-Parisien est en fait plus qu’agréable à côtoyer (que le Parisien qui nous lise nous pardonne), passé une des semaines les plus powsée de notre voyage et… surtout effectué une des découvertes les importantes dans le monde du backpack : les préoccupations des voyageurs sont réellement accablantes. Exemples, dans le hamac : « oh non, je n’arrive pas à atteindre ma bière », « pfffffff, j’ai oublié le livre dans ma chambre », « foutu sable, je me suis mal frotté les pieds, y’en a partout ». Il existe même des soucis quotidiens répétitifs : « le lit de l’auberge est moins bien que celui de la nuit passée », « je me suis fait arnaqué de 20 cents », « misère, y’a plus de cake a la banane à la boulangerie ».

Bref, que bestia et ce sera un plaisir de se retrouver par chez nous ou dans quelconque autre partie du monde! Un abrazo fuerte et bonne route les chéris!

Jeux de cartes et Capitales

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Durant notre fin de semaine à La Paz nous avons bien eu le temps de visiter notre quartier. On vous avait déjà un peu parlé de l’hôtel le LOKi avec le Beer pong et tout ca mais maintenant on peut vous dire que c’était tous les soirs différents et tous les soirs la fête. On participera d’ailleurs à une soirée « facepaint » pour pouvoir gagner des coups.

IMG_0783 IMG_0788En tout cas, c’était un peu l’usine, environ 200 personnes par jours sachant qu’une moitié part pendant que l’autre arrive en une journée. Difficile de dormir avant 2h du matin sauf quand on participe à la fiesta, ce qui n’était pas tout le temps le cas. Parfois on faisait des soirées pyjamas, jeux de cartes avec les filles dans notre dortoir privé. Il nous est arrivé une fois d’atterrir dans un bar que seuls les taxis connaissent avec toute une bande d’anglophone, soirée assez mémorable en sommes…

 

 

 

Suite à cette semaine un peu fatigante, tourmenté par les happy hours, les jeux de cartes et les sorties dans la ville nous filons à Sucre.

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Après un bus de nuit dans lequel nous retrouvons à la fois le confort du Pérou et le côté à l’arrache de l’équateur nous arrivons un peu cassé. En effet les sièges sont très confortables bien larges et bien flexibles. A côté de ca pas de films, pas de repas (oui après le Pérou on a des gouts de luxe), pas de lumières dans les toilettes et surtout des arrêts toutes les heures durant la nuit pour récupérer des passagers ou pour laisser pisser les passagers du bus sur le trottoir. Toutefois l’équateur avait quand même de bon côté puisque nous avons été super heureux de voir monter un vendeur de poulet dans le bus au moment du repas.

Nous voilà enfin dans la capitale officielle de la Bolivie où nous resterons trois jours. La ville est jolie et agréable. C’est la ville blanche du pays un peu comme Arequipa au Pérou. Nous retrouvons dans l’hôtel fêtard de la ville, heureusement celui ci l’est un peu moins que le LOKI !OUFFFF

IMG_1003 IMG_0996Le premier jour nous faisons quelques tours dans la ville et quelques restaurants wifi car depuis le debut Bolivie, on ne peut pas dire qu’il y ai la Fifibre. Le lendemain certains tombent malade, d’autres ont mal au dos ou les deux, donc on ne fera pas grand choses des prochains jours, merci les lits de l’auberge et les jus de fruits boliviens.

 

 

 

 

 

 

Mais bon ne nous plaignons pas non plus. En effet, la pauvreté est vraiment plus visible qu’à La Paz. Entre les mendiants qui ont l’air bien bien avancés dans l’age, les personnes qui galèrent à marcher et les petits gamins qui viennent dans les cafés pour vendre des bonbons ou jouer de la flute de pan, c’est assez poignant. On donne de temps en temps, on fait avec…

IMG_0955On verra quand même le programme des jours suivant ensemble et on essayera de régler avec Raph nos problèmes de retraits impossibles en faisant un western union. Et bien sur vu que nous sommes encore tous les quatre nous feront encore et encore des parties de cartes.

 

 

 

Nous verrons par ailleurs, dans notre auberge un spectacle de danse traditionnelle bolivien plutôt sympa et impressionnant. Suivit de Dj Pedro accompagné de ses cds allant de Sean Paul à la Macarena en passant par Roméo Santos tous ca remixé avec des basses dégeulasses. Autant vous dire qu’on a préféré rester sur le toit à profiter du ciel étoilées avec des whalala et à jouer aux cartes.

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Nous partons ensuite sur Potosi, une ville de Bolivie, son nom vient du quechua Potojsi qui signifie « tonnerre ». Elle se trouve à une altitude de 4 070 m et comptait environ 164 480 habitants en 2007. C’est une des villes les plus hautes du monde, construite au pied du Cerro Rico (« Montagne riche »), une montagne de minerai d’argent qui domine la ville de ses 4 824 m.

Dans cette ville nous y trouvons un peu de pluie, bien plus de fraicheur à cause de l’altitude, et un restaurant gastronomique français. Heureusement qu’on avait dit qu’on ferait des économies…

L’avis de Diane

photo.php Raphael et amandine LES PETITS! Pour résumer rapidement la situation nous les avons rencontré à baños un bel après-midi de novembre sur cette terrasse du plantas y blanco, elle était la, avec ses grandes jambes repliées sur la chaise, ses lunettes carrées sur le nez, abandonnée par raph l’aventurier qui était partit en vélo photographier de nouveaux horizons. photof.php

Nous ne dirons pas que des les premières heures nous avons parlé de choses assez intimes avec amandine ( à propos des ex!), nous ne dirons pas non plus que la première activité que nous avons eu en commun était très personnelle pour chacun de nous et nous a lié de manière durable… Nous ne dirons pas qu il s agissait d’un truc unique, incroyable dont on pourra parler et reparler ensemble toute notre vie. Suite à ça, nos routes n’ont pas arrêté de se croiser encore et toujours, je crois qu’on se sent bien tous ensemble, les PETITS sont devenus un point de repère dans ce voyage où tout est toujours et tout le temps nouveau, oú quelques fois nous avons juste besoin de visages familiers, oui c est un peu la petite famille du voyage… Baños, misawalli, cuenca, mancora, Arequipa, La Paz!! Tant de souvenirs, tant d’aventures, tant de fous rires! Je nous revois en pin-up avec amandine sur ce quad managé par un Raph pour le moins concentré ( pour ne pas dire stressé!), ce quad de la mort au milieu du désert péruvien qui nous a mené dans ce bain boueux! 

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C’est bien grâce aux PETITS que nous avons pu vivre Mancora de l’interieur, spéciale dédicace à Maeva au passage, merci la belle! Mancora… Que de souvenirs! La nage avec les tortues fût aussi un moment épique, Amandine avec son petit gilet rouge (de sauvetage!) jamais trop loin de Sophie, pas très à l’aise dans l’eau, pas très rassurée non plus! Il faut dire qu elles étaient impressionnantes ces grosses bêtes! Et nous voilà maintenant à Sucre après avoir vécu une semaine à la Paz, dans cette folie du Loki, la queuleuleu du rideau, l’abeille en folie, le bar ambulant et les happy hours!!! Des gros bisous LES PETITS loulous! … Et c est pas fini!!!