Archives de catégorie : « L’avie » des copains

L’avis des Belges…

P1110484Même devant la beauté des paysages équatoriens, les Belges restent les plus classes. Haha, n´étant pas fan des selfies, c’est le mieux qu’on a à vous offrir.

Raphael et Amandine… Quelle histoire! Nous étions partis pour un trip dans l’Amazonie, 10 heures de lancha sur une planche en bois, du genre qui te perfore le pantalon à coup d’échardes, 60 personnes dans un canot à la capacité de 30, des centaines de kilomètres pour arriver au point le plus à l’est de l’Equateur. Arrivés sur la terre ferme, nul temps pour le repos, nous nous lançons dans une randonnée vers l’inconnu avec pour seul matériel une machette, deux hamacs et de quoi survivre. Rudes furent les embuches et maintes fois avons-nous affrontés des bêtes aussi féroces que sauvages. Bref, on a survécu et ce n’est pas là que nous avons rencontré Raph et Grosse Manmande.

Notre histoire parle plutôt d’un petit village de pêcheurs sur la côte équatorienne, de hamacs qui te happent dans leurs braps, d’une session de surf on-ne-peut-plus réussie et d’une rencontre nocturne pleine d’intimité avec les planctons. Ce petit village, nous en sommes tombés amoureux, et bien sûr les rencontres qu’on y a faites ont contribués au coup de foudre. Mais l’histoire n’est pas toute rose. Le choc culturel teinté de wesh, direc’ ou encore de t’sé quoi fut carrément grave. L’existence d’une francophonie unie s’est révélée n’être qu’une pâle illusion. Le belge et le nantais, quant à eux, existent bel et bien.

Nous avons néanmoins surpassé ces différences linguistiques, appris que le Français non-Parisien est en fait plus qu’agréable à côtoyer (que le Parisien qui nous lise nous pardonne), passé une des semaines les plus powsée de notre voyage et… surtout effectué une des découvertes les importantes dans le monde du backpack : les préoccupations des voyageurs sont réellement accablantes. Exemples, dans le hamac : « oh non, je n’arrive pas à atteindre ma bière », « pfffffff, j’ai oublié le livre dans ma chambre », « foutu sable, je me suis mal frotté les pieds, y’en a partout ». Il existe même des soucis quotidiens répétitifs : « le lit de l’auberge est moins bien que celui de la nuit passée », « je me suis fait arnaqué de 20 cents », « misère, y’a plus de cake a la banane à la boulangerie ».

Bref, que bestia et ce sera un plaisir de se retrouver par chez nous ou dans quelconque autre partie du monde! Un abrazo fuerte et bonne route les chéris!

L’avis de Diane

photo.php Raphael et amandine LES PETITS! Pour résumer rapidement la situation nous les avons rencontré à baños un bel après-midi de novembre sur cette terrasse du plantas y blanco, elle était la, avec ses grandes jambes repliées sur la chaise, ses lunettes carrées sur le nez, abandonnée par raph l’aventurier qui était partit en vélo photographier de nouveaux horizons. photof.php

Nous ne dirons pas que des les premières heures nous avons parlé de choses assez intimes avec amandine ( à propos des ex!), nous ne dirons pas non plus que la première activité que nous avons eu en commun était très personnelle pour chacun de nous et nous a lié de manière durable… Nous ne dirons pas qu il s agissait d’un truc unique, incroyable dont on pourra parler et reparler ensemble toute notre vie. Suite à ça, nos routes n’ont pas arrêté de se croiser encore et toujours, je crois qu’on se sent bien tous ensemble, les PETITS sont devenus un point de repère dans ce voyage où tout est toujours et tout le temps nouveau, oú quelques fois nous avons juste besoin de visages familiers, oui c est un peu la petite famille du voyage… Baños, misawalli, cuenca, mancora, Arequipa, La Paz!! Tant de souvenirs, tant d’aventures, tant de fous rires! Je nous revois en pin-up avec amandine sur ce quad managé par un Raph pour le moins concentré ( pour ne pas dire stressé!), ce quad de la mort au milieu du désert péruvien qui nous a mené dans ce bain boueux! 

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C’est bien grâce aux PETITS que nous avons pu vivre Mancora de l’interieur, spéciale dédicace à Maeva au passage, merci la belle! Mancora… Que de souvenirs! La nage avec les tortues fût aussi un moment épique, Amandine avec son petit gilet rouge (de sauvetage!) jamais trop loin de Sophie, pas très à l’aise dans l’eau, pas très rassurée non plus! Il faut dire qu elles étaient impressionnantes ces grosses bêtes! Et nous voilà maintenant à Sucre après avoir vécu une semaine à la Paz, dans cette folie du Loki, la queuleuleu du rideau, l’abeille en folie, le bar ambulant et les happy hours!!! Des gros bisous LES PETITS loulous! … Et c est pas fini!!!

 

 

De l’âme de la Cordillère Blanca à celle des Incas (L’avis de Nath)

IMG_0339Un mois au Pérou en backpacker a marqué ma vie. Cette traversée du Pérou du nord au sud, ce pays tant rêvé et qui me paraissait tellement inatteignable il y a encore deux ans m’a chargée d’émotions uniques et l’envie de profiter de chaque moment. Ces rencontres d’un instant, de plusieurs jours, ces partages avec mon fils et Mande, ces galères aussi, m’ont remplie d’une telle énergie ! Le fait même de penser à ce que nous avons vécu me fait monter les larmes aux yeux.

L’arrivée à Mancora où j’ai retrouvé Raphaël, Mande, Maëva et Carlos. Quelle émotion ! Le cheval sur la plage au coucher du soleil, là où les vagues viennent s’échouer tranquillement sur la plage : j’ai pensé que cette scène aurait été digne d’un film romantique (ne riez pas…) ; la Croix du Sud (Cruz del Sur : j’ai bon là, Raph ?) observée pendant que nous prenions un bain dans une eau thermale : incroyable ! Même si nous avons mis une heure et demi pour atteindre le lieu (en motos et en quad qui tombe en panne). La Cordillère Blanche (La Cordillère Blanca) avec sa lagune où plus rien ne compte que ces paysages extraordinaires qui dégagent une énergie puissante. L’oasis de Huacachina dans le désert et le buggy dans les dunes alors que nous venions de passer une nuit dans le bus, la notion du temps était tellement différente. Noël à Lima à manger des pâtes au parmesan et au beurre (du vrai beurre) entourés de groupes de voyageurs, qui comme nous, s’arrêtaient faire une pause dans la Capitale pour Noël et qui n’avaient pas anticipé, comme nous, quelque restaurant ou sortie que ce soit. Cela nous a permis de refaire le monde jusqu’à tard dans la nuit… Les Condors dans le Canyon de Colca que l’on a finit par voir voler devant nous. Le jour de l’an à Arequipa, tous ensemble avec Diane, Sophie, Gaëlle, Jeanne, Stéphane et François, la course pour arriver à temps au feu d’artifices, devrais-je dire aux feux d’artifices, car comme dans beaucoup de pays du monde, chacun peut tirer son propre feu d’artifice acheté dans la rue. Non… pas trop de sécurité… Le lac Titicaca à la rencontre de la communauté Uros, ce peuple qui, comme beaucoup d’autres sur le lac, habite sur de île, toutes générations confondues, sans électricité et sans eau courante (ils filtrent l’eau du lac pour la boire) et qui vit de troc et d’artisanat. L’arrivée à Cuzco, cette ville bâtie en forme de puma et qui a gardé comme une sorte d’aura Incas. La vallée sacrée des Incas traversée en train (encore une fois : comme dans un film) avec cette atmosphère particulière qui vous enveloppe et l’arrivée au Machu Picchu où tout est grandiose, exceptionnel, voire magique : les Incas sont toujours là…

Mais aussi l’attente au terminal de bus de Trujillo – après avoir visité les sites des Moches et des Chimu et le fameux site de Chan-Chan, vestiges pré-incas, notre première approche de la culture Inca- sur fond musical de chant de Noël pendant 2h, qui nous a bien fait rire la première demi-heure, et avec laquelle nous avions beaucoup plus de mal ensuite… La ville de Huaraz avec ses inconvénients des premières altitudes, le froid et un hostel peu confortable, mais aussi avec Tania, la gérante, tellement gentille et attentionnée. Les nuits passées dans le bus, mon coup de mou en arrivant à Arequipa (fatigue et changements d’altitudes et de températures ont eu raison de moi), le village de Chavin, si typique, même si les ruines de Chavin l’étaient un peu moins. L’arrivée à Cuzco à chercher notre hostel sur les hauteurs avec nos sacs sur le dos. L’arrivée de la saison des pluies et des trombes d’eau pendant 3h.

Tous ces changements de décors, de température, d’altitude, toute cette richesse dans ce pays si pauvre en réalité (le salaire moyen d’un péruvien est de 400 euros par mois). Cette population si accueillante et si chaleureuse, même si le tourisme est une part importante de leurs revenus (mais c’est le jeu). Cette population a su garder ses valeurs ethniques et malgré la colonisation (qui a quand même empreint le pays d’autres croyances), il existe autant de dialectes que de communautés qui vivent ensemble et qui perdurent.IMG_0483

La magie du Pérou a opéré. Une belle leçon de vie.

Pour conclure, je voudrais remercier Raphaël d’avoir accepté que je le rejoigne et que je vive une partie de son voyage à ses côtés ; Mande pour tous ces moments ; Maëva pour son accueil de haute volée et sa générosité ; Carlos pour sa disponibilité et sa gentillesse ; Diane et Sophie (que du bonheur d’avoir vécu avec vous des moments uniques) ; Stéphane et François venus comme moi, rejoindre d’autres personnes pendant quelques semaines (j’espère que nos chemins se recroiseront) ; Julie & Pauline (que d’émotions partagées), Gaëlle et Jeanne (heureuse de vous avoir rencontrées, votre énergie m’a fait du bien). Et puis aussi, Hella, Mickaël, le guide (je n’ai pas su son prénom), d’autres voyageurs de l’instant.

Et des caresses à Toffou et Princessa, qui je l’espère pourront rejoindre Maëva en France…

 

Hasta Luego !