Petit bout de vie

IMG_0569 C’est reparti pour un petit bilan !

Le pérou c’était au top même si tout est fait pour les touristes , on a vu des choses magnifiques, on a bien testé les bus de nuits. On a fait découvrir à Nath notre mode de voyage qu’elle a adoré!IMG_0427

Malheureusement trop touristique veut aussi dire trop de dépenses! Du coup notre programme à changé , on passera peut être que 3 jours au Chili avec ses prix européens et on remonte sur la Colombie en repassant par notre cher ville de Mancora. Rien de bien grave au contraire on fera le Chili et l’Argentine plus tard dans un autre voyage et on aura bien notre temps de visiter la Pantagonie.IMG_0409

On a notre billet de retour mais personne ne sait quand , c’est plus marrant de venir sonner à vos portes.Il y a des jours où nous sommes tiraillés entre l’envie de rentrer et l’envie de rester là! On est bien ici finalement entre les hautes montagnes et la mer. On parle souvent de ce qu’on aimerait manger en rentrant. Et puis en même temps avec ce qui se passe en france on se dit qu’on est bien ici!

En sachant ces nouvelles  , j’ai l’impression d’avoir vu un mauvais film ou une pièce de théâtre complétement loufoque. J’ai du feuilleté deux fois Charlie dans ma vue , mais cette histoire est à dormir debout .N’est ce quand même pas bizarre que le mec rentre dans les locaux et crie directement Allah wakbar? Et puis cette histoire de carte d’identité oubliée? Mais encore Philippe Val qui devient président de France inter sous Sarkozy? Et puis Valls qui nous rajoute un peu de lutte anti-terroriste derrière tout ça ? Et puis la liste pourrait être encore longue…

Je ne voudrais pas aller jusqu’à la théorie du complot , mais on peut quand même se demander à qui profite tout ça ? Mon discours est peut être un peu simplet, en attendant j’ai vraiment l’impression que c’est une mauvaise blague et que vous êtes en pleins film.

Nous en attendant , on voyage actuellement à 4 avec nos deux corses , on est pas près de les oublier et de les lâcher ces deux la .C’est nos bonnes copines corses quoi!

IMG_0297Bon je crois que j’en est pas mal dit , on est bien ici , mais on a quand même défois hate de voir vos bouilles.Et j’avoue qu’une bonne soirée nantaise me ferait bien plaisir. Même si voir Raph en boite , elle dans ce bar « nomade » ou jouer au beer pong avec des anglais ca n’a pas de prix.

Sinon on voit des paysages de fou tout le temps. J’ai jamais autant aimé être dans la nature et regardez autour de moi.Ca donne juste envie de parcourir le monde et même la fance! Je profite au maximum de l’ambiance de chaque lieu , de chaque moment avant de rentrer, même si tous les jours ne sont pas rose.S’en mettre pleins les yeux , pleins la tête de ce qui nous entourent est vraiment la chose à faire pendant un voyage comme celui-ci! Personne ne peux vivre le voyage à notre place , on découvre le monde , les gens avec qui on le vis et on se découvre encore plus sois-même.IMG_0614

Hasta luego

P.S: Désolé pour toutes les fautes d’orthographe.

De l’âme de la Cordillère Blanca à celle des Incas (L’avis de Nath)

IMG_0339Un mois au Pérou en backpacker a marqué ma vie. Cette traversée du Pérou du nord au sud, ce pays tant rêvé et qui me paraissait tellement inatteignable il y a encore deux ans m’a chargée d’émotions uniques et l’envie de profiter de chaque moment. Ces rencontres d’un instant, de plusieurs jours, ces partages avec mon fils et Mande, ces galères aussi, m’ont remplie d’une telle énergie ! Le fait même de penser à ce que nous avons vécu me fait monter les larmes aux yeux.

L’arrivée à Mancora où j’ai retrouvé Raphaël, Mande, Maëva et Carlos. Quelle émotion ! Le cheval sur la plage au coucher du soleil, là où les vagues viennent s’échouer tranquillement sur la plage : j’ai pensé que cette scène aurait été digne d’un film romantique (ne riez pas…) ; la Croix du Sud (Cruz del Sur : j’ai bon là, Raph ?) observée pendant que nous prenions un bain dans une eau thermale : incroyable ! Même si nous avons mis une heure et demi pour atteindre le lieu (en motos et en quad qui tombe en panne). La Cordillère Blanche (La Cordillère Blanca) avec sa lagune où plus rien ne compte que ces paysages extraordinaires qui dégagent une énergie puissante. L’oasis de Huacachina dans le désert et le buggy dans les dunes alors que nous venions de passer une nuit dans le bus, la notion du temps était tellement différente. Noël à Lima à manger des pâtes au parmesan et au beurre (du vrai beurre) entourés de groupes de voyageurs, qui comme nous, s’arrêtaient faire une pause dans la Capitale pour Noël et qui n’avaient pas anticipé, comme nous, quelque restaurant ou sortie que ce soit. Cela nous a permis de refaire le monde jusqu’à tard dans la nuit… Les Condors dans le Canyon de Colca que l’on a finit par voir voler devant nous. Le jour de l’an à Arequipa, tous ensemble avec Diane, Sophie, Gaëlle, Jeanne, Stéphane et François, la course pour arriver à temps au feu d’artifices, devrais-je dire aux feux d’artifices, car comme dans beaucoup de pays du monde, chacun peut tirer son propre feu d’artifice acheté dans la rue. Non… pas trop de sécurité… Le lac Titicaca à la rencontre de la communauté Uros, ce peuple qui, comme beaucoup d’autres sur le lac, habite sur de île, toutes générations confondues, sans électricité et sans eau courante (ils filtrent l’eau du lac pour la boire) et qui vit de troc et d’artisanat. L’arrivée à Cuzco, cette ville bâtie en forme de puma et qui a gardé comme une sorte d’aura Incas. La vallée sacrée des Incas traversée en train (encore une fois : comme dans un film) avec cette atmosphère particulière qui vous enveloppe et l’arrivée au Machu Picchu où tout est grandiose, exceptionnel, voire magique : les Incas sont toujours là…

Mais aussi l’attente au terminal de bus de Trujillo – après avoir visité les sites des Moches et des Chimu et le fameux site de Chan-Chan, vestiges pré-incas, notre première approche de la culture Inca- sur fond musical de chant de Noël pendant 2h, qui nous a bien fait rire la première demi-heure, et avec laquelle nous avions beaucoup plus de mal ensuite… La ville de Huaraz avec ses inconvénients des premières altitudes, le froid et un hostel peu confortable, mais aussi avec Tania, la gérante, tellement gentille et attentionnée. Les nuits passées dans le bus, mon coup de mou en arrivant à Arequipa (fatigue et changements d’altitudes et de températures ont eu raison de moi), le village de Chavin, si typique, même si les ruines de Chavin l’étaient un peu moins. L’arrivée à Cuzco à chercher notre hostel sur les hauteurs avec nos sacs sur le dos. L’arrivée de la saison des pluies et des trombes d’eau pendant 3h.

Tous ces changements de décors, de température, d’altitude, toute cette richesse dans ce pays si pauvre en réalité (le salaire moyen d’un péruvien est de 400 euros par mois). Cette population si accueillante et si chaleureuse, même si le tourisme est une part importante de leurs revenus (mais c’est le jeu). Cette population a su garder ses valeurs ethniques et malgré la colonisation (qui a quand même empreint le pays d’autres croyances), il existe autant de dialectes que de communautés qui vivent ensemble et qui perdurent.IMG_0483

La magie du Pérou a opéré. Une belle leçon de vie.

Pour conclure, je voudrais remercier Raphaël d’avoir accepté que je le rejoigne et que je vive une partie de son voyage à ses côtés ; Mande pour tous ces moments ; Maëva pour son accueil de haute volée et sa générosité ; Carlos pour sa disponibilité et sa gentillesse ; Diane et Sophie (que du bonheur d’avoir vécu avec vous des moments uniques) ; Stéphane et François venus comme moi, rejoindre d’autres personnes pendant quelques semaines (j’espère que nos chemins se recroiseront) ; Julie & Pauline (que d’émotions partagées), Gaëlle et Jeanne (heureuse de vous avoir rencontrées, votre énergie m’a fait du bien). Et puis aussi, Hella, Mickaël, le guide (je n’ai pas su son prénom), d’autres voyageurs de l’instant.

Et des caresses à Toffou et Princessa, qui je l’espère pourront rejoindre Maëva en France…

 

Hasta Luego !

L’émotion n’a pas de frontières

Après un mois de tourisme intensif au Pérou, nous voilà en Bolivie pour quelques semaines. Nos plans changent a peu près aussi vite que nos comptes en banques se vident (mais ne vous inquiétez pas, on n’est pas en galère non plus). Finalement on va surement oublier le Chili et l’Argentine pour mieux revenir plus tard avec plus de temps, sans doute avec un camion qui permettra de profiter le mieux possible de ces énormes étendues désertes au nord et enneigés au sud.

Enfin bref, ces préoccupations de voyageurs ne sont que peu importantes comparées à ce qui se passe en France et dans le monde en ce moment. Et oui, – merci Internet et la télévision – même à quelque 10aines de milliers de km on se tient au courant et certains évènements nous touchent. Pas besoin rappeler ce qu’il s’est passé, cher visiteur, tu sais évidemment de quoi je parle. Je ne pense pas que la distance permette plus de recul, mais cela permet au moins de contrôler à peu près quelles informations nous parviennent et vers lesquelles on veut aller. Ce qui, en ces temps d’émotions extrêmement fortes relayées en premier lieu par les médias puis repris par toute une population, n’est pas négligeable.IMG_0438

Alors que dire de ces évènements en étant à la fois très proche et à la fois très loin de tout ça. Je dirais bien « Je suis Charlie », comme nous l’avons écrit sur la pancarte exhibée au Machu Picchu. Mais ces trois mots représentent tellement de choses contradictoires que je n’ai plus envie de m’en revendiquer. Nous avons tous agit sous le coup de l’émotions sans vraiment réfléchir posément aux tenants et aux aboutissants de cette histoire. Sans compter le fait que cela occulte complètement TOUT ce qui se passe ailleurs dans le monde. Les 200000 morts Syriens (et je ne relève même pas les déplacés, les réfugiés et les disparus), les manifestations violemment réprimés en Espagne, les massacres en Afrique et j’en passe… A qui cela sert-il et à qui cela dessert-il ? J’ai envie de répondre que cela sert évidemment au pouvoir en place, au gouvernement, qui peut, sous couvert d’un évènement extrêmement violent, contrôler de plus en plus les populations en augmentant la ‘’sécurité’’ du pays. Petit rappelle, une lois (lois de programmation militaire) à été voté en novembre 2014 et renforçait déjà les pouvoir militaires et de police, créait l’absurde ‘’entreprise terroriste individuelle’’, permettait aux pouvoirs administratifs (et non juridique…) de fouiller le net à la recherche de possibles passages sur des sites faisant l’apologie du terrorisme, etc… Et que se imagespasse-t-il aujourd’hui ? Sous le coup de l’émotion, le gouvernement fait passer une série de lois encore plus répressive… A quoi bon ? Leur loi de programmation militaire a-t-elle empêché qu’il y ait 12 morts dans les bureaux de Charlie Hebdo (dont le redac chef était quand même sous protection policière 24/24). A-t-elle empêché qu’il y ait 2 prises d’otages dans les 2 jours suivant cette attaque perpétrée dans les locaux du journal ? A-t-elle empêché ces deux hommes, pourtant sur la ‘’no flight list’’ des Etat-Unis de se procurer des armes de guerres ? Rien de tout ça ! Et pourtant ils s’entêtent à faire des lois encore plus sécuritaires. Simplement pour augmenter le contrôle sur la population et empêcher les gens de réfléchir sur leur condition, ou en tout cas renforcer le cadre dans lequel on évolue depuis quelques dizaines d’années. Le pouvoir en place, et je ne parle pas du ou des gouvernement(s) mais bien de ceux qui tiennent vraiment les reines (finances, pétrole, données personnelles, …) Cabusent qu’il commence à y avoir de plus en plus de lest. Ils perdent le contrôle car les populations se rendent compte que ce système n’est pas viable. Mais notre système de croyance est tellement ancré qu’il y est vraiment difficile de s’en détacher. Alors un attentat comme celui là permet d’attiser les peurs, et quand on a peur on agit seulement dans le cadre de ce que l’on connaît et qui nous sécurise. Le cadre matériel, le partage de la peine avec toute une population. Les pires des guerres ont pourtant commencées sans vraiment d’ennemis mais avec un rassemblement énorme motivé par l’émotion. Faisons donc très attention à ce qui nous motive. L’émotion ou l’envie de changer les choses vers plus de justice de liberté et de respect ? Il n’y a que la deuxième partie qui peut permettre de faire émerger du bon. L’émotion, bien qu’elle soit salutaire ne peut être que personnelle ou restreinte à un petit nombre de personne. L’émotion partagée par le plus grand nombre finit obligatoirement par être dangereuse. D’autant plus en ces temps où la terreur n’est associé qu’a ‘’l’islam radical’’. L’ennemi est déjà désigné, sauf que cet ‘’ennemi’’, à cause des mots utilisés pour le définir, en vient à se confondre dans la tête des gens les plus fragiles, avec des peuples, et une religion qui est aussi extrémiste que n’importe quelle religion dans le monde ! Ne nous trompons pas de cible. Le « terrorisme » pour reprendre les mots qui font peur, n’est que la manifestation de l’ultra-violence du système de concurrence mondialisée ultra-liberaliste dans lequel nous évoluons et avançons de plus en plus. Alors comment voulez-vous en finir avec des conséquences sans s’attaquer aux causes ? Les conséquences réapparaissent toujours si les causes ne sont pas modifiés, voire détruites. Je ne dis pas que la violence disparaitra si notre société change. Mais peut etre aura-t-elle d’autres formes moins mortelles, plus faciles a gérer ensemble. Qui sait ? De toutes façons, il faut vivre au présent pour que les choses changent, parce que le futur n’a pas d’existence propre et ne peut donc jamais changer ni évoluer.

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Bref tout ça pour en venir au fait que l’émotion partagée par le pus grand nombre est mauvaise conseillère bien qu’il faille qu’elle soit vécu. Et même à l’autre bout du monde, on l’a bien vécu. Maintenant il est temps de la laisser un peu de coté et de tirer les conséquences de tout ce qui est arrivé, à tous les niveaux. Politique, populaire, économique, médiatique…

Cet évènement, pour moi, n’est pas arrivé par hasard. Sans tomber dans la théorie du complot, il m’apparaît un peu gros que deux mecs aient pris la décision, seuls, d’attaquer les bureaux d’un journal satirique, dont certains liens avec le pouvoir sont un peu troubles. D’autant que le discours de ce journal était pour moi en équilibre branlant sur un fil, à la limite du racisme. D’autant que la stigmatisation de la religion musulmane explose depuis cet évènement. D’autant que faire un attentat avec sa carte d’identité, en plein Paris sans se faire arrêter, puis faire une prise d’otage à près de 80 km de Paris le lendemain, en se faisant tuer, me paraît quelque peu douteux.

Je ne connais pas l’histoire exacte de ces évènements. Et je n’ai même pas envie d’en savoir plus que le seul fait qu’une 15aine de personnes soit mortes. La seule chose que nous devons tous faire, c’est prendre du recul par rapport à nos émotions et ne pas se laisser emporter par des simplifications qui divisent les gens. Ne soyons pas non plus trop soudés les uns aux autres, car les mouvements de foules peuvent être dangereux, bien que parfois salutaires.

Il est aussi temps de prendre conscience de ce qu’il se passe dans le monde et pas seulement dans les bureaux de Charlie Hebdo.

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Pensons au terrorisme d’Etat effectué en Syrie depuis près de 4 ans sans que personne ne lève le petit doigt, à part des associations dont on peu saluer l’énorme travail,

Pensons aux massacres en cours au Nigeria,

Pensons aux violences policières en Espagne,

Pensons aux conflits en Ukraine,

Pensons à ces enfants du monde entier qui peinent à se nourrir, à se vêtir et qui survivent comme ils peuvent,

Pensons à toutes ces femmes violentées par leur conjoint (et aussi à ces hommes violentés par leur conjointe)

Pensons à toutes ces violences inutiles perpétrées chaque secondes dans ce monde qui survie de ces propres ruines.

Et en pensant à tout ça, créons aujourd’hui le monde respectueux, libre et humain que nous voulons pour demain et de la façon la plus non-violente possible…

 

 « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre et finit par perdre les deux ». Benjamin Franklin

Entre Pérou et Bolivie, c’est bien la saison des pluies !

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Les 10 derniers jours de Nat se passeront donc à Cusco ou Cuzco, on peut dire les deux. Après les retrouvailles au petit matin avec Julie et Pauline nous partons à la découverte de la ville. Evidemment, le temps n’est pas au rendez- vous, c’est la saison des pluies… Au programme de la journée, quelques petits pas dans la ville, repas au restaurant, achats dans les nombreux marchés artisanaux mais surtout, les réservations pour aller au Machu Picchu qui n’est pas situé à Cusco même, ce que nous ne savions pas avant d’arriver au Pérou.

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Finalement, bien fatigués de la nuit dans le bus et de l’altitude, à 3400 mètres d’altitude le souffle est plus court, nous rejoignons l’auberge pour y passer la soirée, et profiter d’une bonne nuit de sommeil dans un lit.

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Les deux journées suivantes sont légèrement identiques, restaurants, sorties dans les bars, free walking tour, et toujours et encore les marchés artisanaux. Raph suit mais sans grand grand entrain, surtout au bout du troisième jour de shopping d’affilé.

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Jeudi, place au grand départ pour le village d’Aguas Caliente, au pied du Machu Picchu. Nous partons d’abord en taxi, puis en collectivo et enfin nous traversons la Vallée Sacrée dans le train le plus cher au monde. On s’en souviendra longtemps grâce à la beauté de ce qui nous entoure mais aussi un peu a cause du prix.

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Finalement arrivés à Aguas Calientes, nous achetons vite nos billets de bus pour monter au Machu Picchu le lendemain et partons trouver une auberge pas trop chère pour la nuit. La ville d’Aguas Calientes est donc le village le plus proche du Machu picchu, perdu au milieu des montagnes. Entre le marché artisanal, les restaus très chers pour le Pérou et une foule grouillante de touristes, c’est difficile de s’y sentir bien.

On y trouvera quand même une boulangerie française pour le gouter où nous ne sommes pas dépaysé, on y aperçoit dans les vitrines, des pains au chocolat, des croissants, mais aussi des cakes à la carotte, des éclairs au chocolat, et même une pancarte « je suis charlie » sur la devanture. Nous décidons alors de demander une affiche pour en créer une à notre gout pour le Matchu picchu du lendemain.IMG_0426

Le réveil pour le Machu Picchu à 4 heures fût bien bien dur pour tout le monde, car nous avons un peu beaucoup trainé dans un bar la veille et surtout beaucoup parlés. Mais nous arrivons quand même dans les premiers à l’arrêt de bus. Après une heure d’attente, un sandwich et un café achetés dans la rue, nous embarquons dans le deuxième bus et roulons environ vingt minutes à travers la jungle péruvienne. L’impatience se faisait bien sentir alors que nous attendions 6 heures, que les portes s’ouvrent, et enfin, nous passons tous les cinq l’entrée et pénétrons sur le site.

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La suite est difficilement descriptible, nous nous promenons sur le site avec les montagnes autour de nous, le village en contrebas, les terrasses …

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On a tous vu des photos du Machu Picchu, mais en réalité c’est très impressionnant de le découvrir, certains ont même versés une larme tellement c’était magnifique. La lumière changeait régulièrement sur les montagnes et sur les ruines, des nuages apparaissaient et disparaissaient aux grés des vents, plongeant un coup le Hwayna dans la brume, un coup les ruines du Machu… C’est un moment totalement hors du temps, presque hors du monde.

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Après environ quatre heures de visite, et surtout après en avoir pris plein les yeux, nous regagnons la vallée, épuisés mais surtout ravis de ce qu’on a vécu ; ce lieu a quelque chose de magique, une atmosphère bien spéciale qui fait qu’on est pas prêts de l’oublier. On s’y est tous sentis bien malgré le nombre assez important de visiteur.

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IMG_0589Nous avons tous bien dormis pendant le retour à Cuzco et avons passés nos deux derniers jours à se reposer, se remettre de nos émotions et profiter de nos derniers moments dans cette ville que nous avons vraiment beaucoup apprécié.

Puis c’est le départ de Nath, nous l’accompagnons tous à l’aéroport, ca fait vraiment bizarre à Mande et Raph qu’elle rentre en France ; chez nous finalement. Mais elle ramène un sac de 10 kilos de cadeaux pour les proches donc on est content qu’elle puisse faire partager un peu de nous en France avec ça et le récit qu’elle va vous raconter.

IMG_0113Suite à ca nous décidons de filer en Bolivie le soir même (nos plans ont vraiment changé à chaque pays visité) et là commence une longue histoire pour y arriver. Premièrement nous nous rendons compte une heure avant le départ du soir que nous avions pris un ticket de bus pour le lendemain. Nous décidons quand même d’aller à la station de bus pour voir si il est possible de partir le soir même.

Et coup de bol, deux places sont libres tout devant avec la vue panoramique et cote à cote. C’est donc parti dans ce premier bus de nuit direction Puno. Arrivés à 6h nous ne resterons qu’une heure dans le terminal, le temps de prendre un petit dej, avant de reprendre un bus bien moins confortable que tous ceux du Pérou, pour Copacabana.

Entre Puno et Copacabana se trouve la frontière, nous passons donc faire nos petits tampons sur le passeport et là, fort heureusement, nous échangeons nos derniers 50 soles péruviens en 110 bolivianos ce qui nous permettra de survivre pour les 5 heures qui suivent.

Nous arrivons donc à Copacabana, un petit village sur les bords du Lac Titicaca, à partir de laquelle, le seul truc a faire c’est ‘aller sur la Isla del Sol, sur le Lac. Nous ne sommes pas charmés par la ville, nous décidons donc, au lieu d’attendre un jour de plus, de filer directement sur l’isla del sol pour y passer la nuit. Nous achetons des tickets pour le bateau de 13H30, décidons ensuite d’aller retirer des sous pour payer la nuit sur l’ile et le retour. Le problème c’est que nous sommes lundi et que dans cette ville, les distributeurs n’ont pas l’air d’aimer les masters cartes. Les galères commencent ! Tant pis pour nous, ils nous reste 45 bolivianos sur nous (il en fallait 50 juste pour le retour de l’ile), nous décidons alors de retourner là où nous avions acheté nos billets pour le bateau, pour essayer de se faire rembourser. Le gars sur qui on tombe nous dit très sèchement qu’ils n’en font pas, mais voyant Mande essayer de revendre les tickets devant leur bouiboui à des touristes à sacs à dos comme nous, il appelle son patron qui finalement nous rebroussera 40 bobs au lieu de 50. Nous décidons de partir directement sur la Paz. On nous dit qu’en collectivo c’est moins cher qu’en bus, environ 20 bobs et qu’il y en a toutes les demi-heures, nous décidons donc d’aller manger en calculant au bob près ce qu’il nous faudra pour le bus et le taxi à La Paz.

Il nous reste alors seulement sur nous 85 bobs pour deux. Nous utilisons 30 pour les deux sandwichs avant de monter vers les collectivos et là ce n’est pas 20 bobs, mais 25 ou 30. On suppose que à l’heure de pointe les prix augmentent, en effet, 13h30 c’est aussi le départ de tous les bus pour La Paz.

Petit cours de maths : en prenant celui à 25 il ne nous restent que 5 bobs pour notre arrivé à La Paz ! On le prend quand même et on se dit qu’on ira retirer des sous en arrivant à La Paz. A peines arrivés en Bolivie nous voilà repartis pour un trajet d’à peu près 4h avec plusieurs vues sur le lac Titicaca. C’est assez folklo à tel point qu’à un moment nous devons descendre du mini-bus sans trop comprendre pourquoi. En fait, il n’y a pas de pont sur le Lac. Nous devons donc prendre un bateau avec les gens du bus, pendant que le bus monte sur une autre embarcation assez précaire. Une sorte de bac de chez nous mais en bois…

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Nous devons payer 2 bob chacun pour la traversée… Donc après ce passage il nous reste 1 bob. Personne ne nous avait prévenu, heureusement on a eu la chance d’avoir pile ce qu’il nous fallait au niveau sous. Après ca nous arrivons à la Paz sous la pluie dans un endroit paumé de la ville. Raph garde les sacs pendant que Mande cherche une banque. Un taxi prend un gars pour l’emmener au Loki, l’hostel où nous voulions aller car nous savions que Diane et Sophie, nos corses, y étaient surement. Raph lui dit non en se disant que ça n’allait pas être difficle d’en trouver un autre, et puis il aurait fallu attendre que Mande revienne. Dix minutes plus tard elle revient alors, essoufflée par l’altitude de la ville et trempée malgré le poncho de pluie (habit local de pluie 😉 ) mais avec des sous pour prendre un taxi. Nous en arrêtons un, et là on ne comprend pas bien pourquoi mais il nous dit non. Un second, un troisième, un quatrième, ils nous refusent tous la course.

Finalement on décide de marcher sous la pluie un peu plus loin pour voir si il y a d’autres taxis, et enfin il y en a un qui nous accepte. Du coup on lui demande si il sait pourquoi les autres ne voulaient pas nous prendre et en fait c’était parce qu’il était 18h et qu’il y a trop de circulation pour aller jusqu’à la bas.

Bref on croyait que la galère allait s’arrêter mais non ! L’adresse du Loki hostel dans notre guide était bonne, mais celui-ci est actuellement en réparation. La galère ne s’arrète donc pas là. Nous devons maintenant trouver le Loki hostel ‘’de rechange’’, 6 rues plus loin, soit disant un grand bâtiment bleu. Après bien 20 minutes de marche encore sous la pluie et au moins 5 ou 6 demandes à des gens, nous trouvons l’hostel. Nous arrivons à la réception et comme si ça ne suffisait pas ils n’ont plus de place. Nous réservons quand même pour le lendemain pour être avec les copines et filons à l’hôtel un peu plus cher d’en face, plus question de marcher !

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Nous rejoignons ensuite les filles, pour découvrir le marché des sorcières de nuit puis pour un repas dans un restaurant très bon, et qui vaut son prix mais dont la déco pénis et diable laisse nous à bien fait rigoler. On décompresse de la journée, on raconte tout ça aux filles, ça nous fait du bien. Une bonne douche pour Mande pour se réchauffer les pieds avant d’aller se coucher pour une bonne nuit bien méritée.

Le lendemain nous rejoignons les filles dans leur hostel et coup de bol les deux filles qui étaient avec elles dans leurs chambres sont partis ce matin là. Nous finissons donc avec les corses à 4 dans une chambre, nous sommes aux anges.

L’après midi nous glandons un peu à l’hôtel pour régler quelques détails du voyage puis nous sortons rapidement pour que les 3 « sportifs », excepté Mande, aillent réserver leur tour de vélo sur la route de la mort, soit la route la plus dangereuse du monde. Pendant ce petit tour en ville pour faire les différentes agences qui proposent ce tour, Mande et Raph repèrent les différents sacs en cuir et autre souvenirs qu’il va falloir ramener.

Le soir c’est beer pong au dernier étage de l’hostel, nous décidons d’aller faire un tour pour voir ce que ça donne et boire des coups . Nous nous faisons un peu avoir parce que évidemment dans notre hostel il y aussi des Happy hours, nous finirons la nuit dans une discothèque avec le visage barbouillé de peinture fluorescente rose et de la musique commerciale, plus américaine que d’ici. Nous rentrerons dans la chambre tous les 4 à danser et chanter des vieilles chansons. Il est 5h du mat, on aura bien profité de notre 2eme soirée à La Paz…

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Le lendemain c’est dur, la plupart d’entre nous reste au lit jusqu’à 15h avec un mal de crane et le ventre barbouillé. Nous prenons une douche, un repas léger et filons (vers 17h le temps de se motiver) à un des téléphériques de la ville, pour aller sur les hauteurs. Malgré la saison des pluies, ce jour là, il fait vraiment beau. La montée est ‘’téléféérique’’, c’est absolument magnifique de voir la ville de la Paz entourée de sommets enneigés.

IMG_0703En plus la ville est construite dans une cuvette mais la plupart des habitations sont sur les vallées, ce qui est vraiment impressionnant vu du dessus. Nous décidons de marcher un peu sur les hauteurs pour vivre le contraste entre ‘’El Alto’’ et le centre de La Paz. Effectivement, on ne se sent plus dans la capitale du tout, nous sommes les seuls touristes dans un quartier vraiment pauvre mais on ne se sent pas du tout mal à l’aise, les gens ne nous regardent pas comme dans certains coins du Mexique. Au contraire ils sont presque contents de nous voir. Nous passons dans une rue en terre, bordée de petites cabanes habitées par des guérisseurs, sorte de « rue des sorcières ». Ils font des feux, sonnent des cloches, arborent des fétus de lama devant les cabanes, c’est assez troublant. Puis au bout de cette rue, nous tombons sur une sorte de fête de village. Un camion-scène balance du son (un peu comme dans les fêtes de la musique chez nous), moitié à partir d’un ordinateur, moitié à partir du groupe qui joue dans le camion. Des femmes en costume traditionnel dansent avec une clope à la main, en draguant du bolivien un peu saoul. Les gens sont tellement heureux de faire la fête qu’ils nous proposent même de la bière en passant. Cette scène était complètement hors du temps et de tout et en même temps tellement encrée dans le voyage ! Cela restera gravé dans nos mémoires faute d’avoir eu le courage de faire des photos volés ou consenties. En tout cas ça nous a rendu heureux de voir des gens aussi simplement heureux.

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Nous continuons ensuite notre route jusqu’à l’autre téléphérique de la ville, pour changer de vue, d’autant plus qu’à l’heure où nous y allons, le soleil est en train de se coucher et les lumières de la ville s’allume. On s’arrête de temps en temps pour faire des photos de la ville dans l’ombre et des montagnes éclairées par les lumières du crépuscule. En arrivant en bas, il fait déjà nuit. Suite à ca nous nous dirigeons vers une pizzéria tenue par un bolivien diplômé en Italie, le temps de trois parties de jeu de carte et nous mangeons nos immenses pizzas avant de filer dormir, il est déjà minuit. Pour les 3 qui se lèvent à 5h30, c’est pas le top. D’autant plus sachant la journée qui les attend !

Ils partent à 6H du matin pour aller prendre les petit dej dans le bar de l’agence de tourisme pendant que mande se lève à 11h, reste la première partie de la journée à l’hostel pour manger et commencer l’article (celui que vous êtes en train de lire). Puis elle est allée faire un tour de deux heures dans la ville, en faisant du repérage pour le shopping prévu le lendemain mais aussi pour voir un petit spectacle de rue et se promener tout simplement !

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Pendant ce temps là, les trois autres (Raph et les corses) montent à 4700m juste à coté des glaciers pour prendre un vélo et descendre une petite 20aine de km de route dans un groupe composé de 4 autre personnes plus le guide. Il y a les trois français (Raph et les deux corses), deux espagnols et deux brésiliens. Cette route s’appelle la route de la mort car c’est la route la plus dangereuse du monde. Mais la partie bitumée n’est que la première partie. En effet, le groupe remonte en camion pour commencer la partie en terre de la route de la mort. 45km de descente les attendent avec un dénivelé de près de 2500m sur un chemin où il est impossible de se croiser à deux voitures. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Il n’y a des barrières de sécurité qu’à quelques endroits et ils atteignent parfois la vitesse de 40km/h. Cela se passe à la fois en pleine jungle et en pleine montagne bolivienne. Les paysages sont magnifiques. Le groupe s’arrête plusieurs fois pour prendre des photos ou des vidéos faites par le guide. Parfois aussi pour laisser passer les autres groupes. En tout cas, c’est un vrai plaisir d’être peu nombreux, car le groupe de 40 que nous avons dépassé plusieurs fois n’avait pas l’air d’être aussi à l’aise que notre groupe. Fin du parcours nous nous arrêtons tous dans un bar avant d’aller manger dans une petite maison à coté de laquelle il y a des douches et une piscine. Le retour en bus durera 3h30 durant lesquels seuls les espagnols qui avaient les deux bonnes places auront les jambes à l’aise. Pour les autres, dormir sera un peu compliqué même si après une journée aussi longue, n’importe qu’elle position aura fait l’affaire. Ce fut en tout cas une très bonne expérience, qui aura donné à tous l’envie de faire du VTT de descente, peu être sans précipice à coté, même si au final le danger était moins présent que l’adrénaline.

 

Corses et Cie

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Le premier jour à Arequipa est un peu tendu entre nous à cause de la fatigue accumulée. On part finalement manger tous les trois avant que Raph et Mande partent faire les courses pendant que Nath fait une petite sieste. Après ca, comme prévu on retrouve Julie et Pauline à l’hôtel pour la soirée.

Le lendemain c’est l’arrivée des Corses avec leurs mecs, Julie vient avec nous et tous les Corses, faire le free walking tour de la ville. Nous partons alors pour deux heures de marche dans Arequipa avant d’aller boire un Pisco Sour et de retourner à l’hôtel.

Nous avons appris qu’Arequipa est la deuxième ville du pays pour ce qui est de la population (environ 2 millions d’habitants). La ville est située à plus de 2335 mètres d’altitude, au pied des volcans Misti, Chachani et PichuPichu dans les Andes péruviennes. Avant la colonisation, ce n’était pas une ville, c’était plein de petits villages proches les uns des autres mais qui avaient chacun leur indépendance. Elle est surnommée La cité blanche de part son architecture coloniale composée de pierres volcaniques blanches. Il est vrai que c’est une ville très claire, sans trop trop de couleurs. Mais il paraitrait que son surnom de « ville blanche » viendrait aussi du fait que le centre ville n’était occupé que par des colons blancs (et l’est encore plus ou moins aujourd’hui) et qu’aucun indigène n’avait le droit d’entrer dans ce centre. C’est en effet une ville chargée d’histoire coloniale assez horrible. Par exemple, les colons ont construit la cathédrale en face des trois volcans pour cacher la vue aux indigènes qui adoraient les montagnes comme leurs dieux. Les colons ont donc imposé la religion catholique par ce biais. Notre guide nous a raconté d’autres histoires à dormir debout comme celle-ci. Honnêtement on ne se sentait pas très bien en tant qu’européen après cette visite. Et paradoxalement, on se sentait super bien dans cette ville.IMG_9512

Le soir après cette visite de la ville, Julie et Pauline s’en vont plus rapidement que prévu, mais nous nous donnons rendez-vous à Cusco quelques jours plus tard. Après les au-revoir nous partons avec la bande de 4 Corses dans un très bon restaurant, une sorte de gastronomique péruvien qui sert de la viande argentine. Il était temps pour nous car les pâtes des 24 et 25 décembre nous ont un peu frustrés. On attendait avec impatience ce restau’. Nous mangeons donc tous de la très bonne viande, que ce soit de l’alpaca ou du bœuf, de la viande argentine ou péruvienne, accompagnées d’un petit vin rouge argentin au doux nom de Malbec. On apprécie chaque bouchée et chaque goulée, on goute les plats des autres, on prend bien notre temps. On prendra deux desserts pour 7, un petit gâteau au chocolat, qui termine le repas comme il faut. Pour le prix, on s’en sort, par personne, comme pour un bon plat dans un restaurant lambda en France… Pendant ce temps partagé autour d’une bonne table, deux autres Corses font leur apparition, nous sommes alors entourés de 6 corses pour ceux qui ne suivent pas.

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Après une bonne nuit de sommeil, nous nous retrouvons vers 12h avec tous les Corses à la Place des Armes, qui est toujours ici au Pérou, la place centrale de toutes les villes, pour aller manger au marché. Nous avions avec comme projet, après l’almuerzo du marché, d’aller dans un parc pour passer un petit temps tranquille. Nous finirons par aller manger un gâteau au chocolat et boire un café après une bonne demi heure de marche car ce fameux parc n’est ouvert que les samedis, dimanches et jours fériés.

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Nous nous divisons ensuite en plusieurs groupes, le groupe de retour à l’hôtel pour les toilettes, le groupe qui va chercher du miel, le groupe qui va se faire une Dread et le dernier qui part faire des courses pour le nouvel an.

Ici, la tradition pour le nouvel an c’est d’être habillé en jaune. Apparemment c’est la couleur de la chance, ainsi que vert pour l’argent, et rouge pour l’amour. Du coup le groupe « courses » a acheté deux trois petits trucs jaunes pour tout le monde, colliers, masques, sifflets (merci Mande…). Certaines ont même hésité à se prendre la culotte jaune spéciale nouvelle année…

IMG_9803 Après ça, le rendez-vous était donné au Mirador, un point élevé de la ville d’où l’on a une belle vue. Finalement, pas vraiment convaincus, on se balade un peu dans le quartier, Raph et Sophie montent sur un toit à partir d’un portail pour prendre des photos, mais ça ne fonctionne pas non plus. Et, au final, nous arrivons sur le toit de l’hôtel Panoramico grâce à Diane, Mande et au très gentil gérant de l’hôtel, pour regarder le coucher de soleil et les différentes montagnes qui nous entourent. On laisse les différents fanatiques de l’objectif prendre leur temps et remplir leur cartes mémoires tout en discutant avec le dueño de l’hôtel, avant de filer prendre un petit apéro, toujours sur les hauteurs de la ville mais cette fois sur la Plaza de Armas, en terrasse d’un bar, depuis laquelle on peut admirer la cathédrale et la place illuminées. On ne rentre pas trop tard, une grosse journée nous attend le lendemain.IMG_9805

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Lever 2h30 du matin, pour un départ à 3h pour le canyon de Colca.

Le canyon de Colca, profond de 3400 m, était autrefois considéré comme le canyon le plus profond du monde. Toutefois, il a été démontré depuis, qu’un canyon voisin était encore plus profond (3535m). Son point culminant est à 4350 m d’altitude et on trouve la rivière de Colca dans la vallée.

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Ce fut une longue journée durant laquelle on fera plusieurs arrêts allant de 7 minutes à 1h. Apparemment on n’est pas le seul bus qui traine et qui s’arrête régulièrement. Pour la première fois au Pérou, on se sent vraiment touriste au milieu des touristes et ça ne nous plait pas vraiment. On arrive quand même à se faire une place et prendre des photos mais moins à s’imprégner de la nature. On verra tout de même plusieurs condors voler au loin et un passer près des bus. On s’arrêtera dans des villages au milieu desquels des femmes en costumes traditionnels accompagné de leur lamas ou de leur aigle posent pour la photos avec le chaland, qu’elles lui font payer bien entendu. Enfin bref tout est organisé pour les touristes en manque de tradition péruvienne.

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Le guide du bus nous a parlé toute la journée de choses et d’autres en anglais puis en espagnol plus ou moins intéressantes. Souvent inintéressantes d’ailleurs. Par exemple, qu’est-ce qu’une mule où comment faire pour porter une personne en surpoids sur une mule ? Réponse : il faut 2 mules ! On connaît aussi maintenant le prix de la vigogne, de l’alpaca, du lama, de la mule, du cheval et de l’âne… Par contre on ne saura toujours pas pourquoi les paysages sont formés de terrasses faites de pierres, d’où ça vient et par qui cela a été fait. Enfin les paysages étaient quand même hallucinants, mais la prochaine fois on se tentera le trek, parce que la sortie d’une journée, ce n’est pas vraiment assez.IMG_9927

De retour vers 17h, il est presque minuit en France, on fête la bonne année à certains avant que Mande parte avec tous les garçons faire les courses pour l’apéro du réveillon.

On rentre, on prend une douche, Mande et Nath préparent le guacamole et les pêches au thon, le tout accompagné de bols de chips, de bières et de rhum, avant d’accueillir tous nos invités Corses dans notre hôtel. Nous passerons bien 3h autour de la table avant de partir presque en courant pour arriver à temps au feu d’artifice de minuit sur la place des armes auquel tout un chacun peut participer s’il a du matériel avec lui. Nous faisons attentions à nos pieds et nos têtes car ici, pas d’artificiers ni de pompiers, que des gens qui lancent des feux partout. Après la séance photos avec les colliers et masques jaunes, nous partons ensuite dans deux bars, dont un qui accueillait un concert de rock. Pas de Salsa, pas de Reggeaton, certains sont déçus et donc rentrent, pendant que d’autres continuent désespérément à la recherche d’un bar dansant gratuit qui passe de la bonne musique. Mais bon le lever 3h du matin en a calmé plus d’un.

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Le premier et deux janvier 2015 nous ne ferons pas grand chose à part se rejoindre encore et toujours avec nos amis de l’ile de beauté, pour aller manger des clubs sandwichs, prendre l’apéro, faire des times up, jouer au ping-pong et regarder des films jusqu’à pas d’heure pour certains.

Ce fut un bon petit nouvel an corsico-péruvien, fêté correctement mais qui manquait un peu de musique caliente…

Après ce séjour à Arequipa et une nuit dans le bus, nous arrivons à Puno tous les trois. Cette ville est située sur la rive du lac Titicaca. D’ailleurs ici on dit « Titirara ». Nous arrivons sous la pluie, Raph complétement épuisé et malade pour avoir trainé 3 nuits de suite, file au lit, pendant que Mande et Nath vont faire les courses. Nous partageons ensuite une petite soupe et un petit sandwich avant de gérer le programme du jour suivant.

Le lendemain matin donc, nous voilà partis avec blouson ou poncho de pluie sur un bateau sur le lac Titicaca direction les îles flottantes Uros. Ces îles sont constituées d’une couche compacte de roseaux de 3 m d’épaisseur. Environ 25OO personnes résident aujourd’hui sur 87 îles au dernier comptage.

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On a donc mit les pieds sur différentes îles qui sont ancrées à des poteaux d’eucalyptus pour éviter qu’elles ne dérivent avec le vent. On se croit un peu dans un village de Astérix et Obélix, mais sur un lac à 4000m d’altitude avec les habits traditionnels péruviens. C’est assez intéressant. On sent que tout est fait pour le tourisme et que les communautés Uros vivent pour une grande partie de ça. Mais chaque bateau de touriste étant dirigé vers une seule ile sur laquelle les passagers vont rencontrer entre 3 et 10 familles, on ne se sent pas étouffé par l’afflux de voyageur et on peut vraiment parler avec les familles. On ira quand même se faire tamponner le passeport sur l’ile-capitale, sur laquelle tous les bateaux s’arrêtent avant de repartir. On peut même y dormir pour 20 soles.

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Suite à ca nous rentrons à l’hôtel pour attendre notre bus de 22h. Nous passons l’après midi à lire, écrire, gérer l’hôtel, manger et jouer aux cartes.

Nous partons ensuite de Puno, direction Cusco ou Cuzco, cette fameuse ville du sud à 3400m d’altitude au milieu de la cordillère des Andes où nous allons rejoindre Julie et Pauline au petit matin pour un petit déjeuner.