Qu’est-ce que l’temps passe vite !

Nous voilà donc après ce périple de 3 jours à San Pedro de Atacama, une petite ville un peu touristique mais où nous nous sentons directement bien. Mande se sent comme à la sortie d’un festival, beaucoup de jeunes, qui font de la musique ou de l’art de rue sur la place principal. On retrouve nos tongues et nos shorts, ca fait du bien après avoir passé plusieurs semaines a près de 4000m dans le froid. Par contre pas de maillot de bain pour le moment car nous sommes en plein désert.

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Nous essayons de trouver un lieu pas trop cher pour dormir et la nouveauté au Chili (en tout cas ici), les gens distribuent pleins de flyers dans la rue pour les hôtels et campings, nous avons donc l’embarras du choix. Il y a même un gars qui fait le tour du village en vélo pour proposer de passer son séjour chez lui.

Nous finirons dans un hôstel à 10 minutes du centre à pied, qui fait aussi camping. Nous nous trouvons encore une chambre pour nous 4 ce qui n’est pas plus mal vu la taille des dortoirs…

Nous resterons plusieurs jours dans cette petite ville, où nous ferons plusieurs restaurant dont un gastro (les corses nous enlisent), nous y verrons plusieurs concerts et passerons une bonne journée à régler la suite du voyage.

IMG_3159Nous décidons ensuite de louer une voiture tous les 4 pour découvrir la région, il paraitrait que c’est moins cher que de prendre plusieurs tours organisés et nous sommes tous bien contents : on va enfin pouvoir conduire ! Et un pick up en plus ! On fait quelques provisions avant de partir et à 17h c’est le grand départ pour 24 heures de location. Par contre pas de chance nous louons la voiture le seul jour de l’année où il pleut dans la région… Du coup pas possible de mettre les sacs dans la benne à l’arrière de l’engin car elle n’est pas couverte. Donc nos gros sacs à dos de voyage sont tous entassés à l’arrière avec les deux passagers. Or si nous avons pris un pick up c’est que nous allions faire du chemin et pas de la route. On vous laisse donc imaginer que celui qui se retrouvait à l’arrière à coté des sacs était plutôt en mauvaise posture…

On avait prévu un petit parcours de la région, nous voilà donc sur la route avec comme première pilote Mande qui découvre les chemins de terre et l’embrayage différent de son Ax GTI Turbo 0.4L!

IMG_2663Tout se passe très bien avec la pluie, les sacs à l’arrière ; on arrive à trouver notre route sauf que les premiers lieux que l’on devait voir, eh bien, il n’y a rien à voir à part deux maisons et deux ânes ou quatre vigognes ! Nous commençons donc à nous demander dans quelle partie nous allons trouver un vrai petit village perdu dans les montagnes ! Les paysages restent tout de même magnifiques malgré la pluie qui n’en fini pas ! Nous arrivons ensuite aux geysers El Tatio un peu avant la tombé de la nuit et nous y trouvons un refuge et quelques tentes installées. Mais le froid des 4 280m ne nous donne pas vraiment envie d’y planter la tente, et puis on n’est pas vraiment équipé pour dormir sur des cailloux. C’est dommage parce qu’on avait prévu de venir dans ce lieu le lendemain matin pour y admirer les geysers.

Un geyser est un type particulier de source d’eau chaude qui jaillit par intermittence en projetant à haute température et à haute pression de l’eau et de la vapeur et il paraitrait qu’après la nuit et sa fraicheur, les jets sont plus impressionnants car l’eau jaillit d’entre les glaces qui se sont formées.

IMG_2750Nous voilà donc repartis sur la route avec Raph au volant, pour aller vers on ne sait trop où pour trouver un lieu où dormir. Nous profiterons d’un coucher de soleil magnifique entre les montagnes sur la route mais nous aurons aussi le coté dangereux du spectacle à savoir le verglas et la boue sur une route donnant sur la descente de la montagne (pas vraiment une falaise mais pas vraiment plat non plus…). Heureusement que c’était pas Mande au volant on aurait couru à la catastrophe. Raph roule donc à deux à l’heure en essayant de ne pas glisser ce qui fut relativement difficile malgré la très lente vitesse !

IMG_2423IMG_2385Nous croisons, sur ce chemin, une 206 avec 4 personnes dedans. Nous nous arrêtons alors pour les laisser passer et leur demander si la route continue comme ça pendant longtemps, auquel cas nous aurions fait demi tour. Ils nous disent que non, et effectivement une bonne grosse 10aine de minutes plus tard nous arrivons sur du goudron, qui sort de nul part. Par contre nous leur souhaitons bon courage parce que une 206 la dedans, heureusement qu’ils étaient dans la montée…

IMG_2959Nous nous dirigeons donc vers un petit village nommée Caspana, car le plus gros village d’avant qui était maintenant bien loin et qui s’appelle Machala, n’avais qu’une 15aine de maisons dont une qui, apparemment servait d’auberge. Après cette route goudronnée, qui s’arrête comme elle avait commencée, nous arrivons sur un croisement sans direction. Nous commençons évidemment par prendre la mauvaise mais nous doutons et voyant arriver une voiture derrière nous, nous lui demandons notre chemin. Effectivement on partait vers Calama, la grosse ville où nous devons aller rendre la voiture le lendemain. Nous faisons alors demi-tour et après une heure et demi de route et de chemin dans le noir, nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre en arrivant dans ce village. La route est tout de même goudronnée (encore une qui sort de nulle part) et le village relativement bien indiqué quand on arrive juste a coté (de toute façon il n’y a qu’une seule route…)

IMG_2454 Nous arrivons vers 22h face à une barrière gardée par un papi. Nous sommes à l’entrée du village et nous devons payer un droit d’entrée pour passer avec la voiture. Avec toutes nos gros sacs, on ne réfléchis pas trop et on paye. On demande à la police juste en face où pouvons nous trouver une auberge ou un logement, et le gars nous réponds qu’il faut aller de l’autre coté. La ville est en fait construite dans une cuvette et sur une falaise. C’est très particulier mais nous apercevons, en bas, plein de lumière, comme une sorte de foire, avec un grand parking a coté. « Cool on va pouvoir manger ! ». Nous cherchons notre route pour aller là où nous a indiqué la policier, mais nous y arrivons finalement. Problème : il n’y a personne. Tout est allumé mais personne ne répond. On entend de la musique au loin qui paraît se déplacer, comme une fanfare. On ne sait vraiment pas dans quoi nous sommes tombés, mais on sait qu’on peut manger et peut être dormir, et au pire on a le pick up et la tente. On demande aux alentours de l’auberge, les gens nous disent que la propriétaire est à la fête. On croise un papi à qui l’on demande s’il y a d’autres auberges, s’il sais ce qu’il ce passe ici etc… Nous n’avons toujours pas compris la réponse au moment où nous écrivons ces lignes ! Nous décidons d’aller manger et de demander si les gens connaissent la propriétaire et peuvent nous aider à la trouver. Nous descendons aux lumières que nous avions vu d’en haut. Pas de son, juste des stands qui vendent des trucs et de la bouffe. Après un bon ‘’salchipapa’’ (frite saucisse) fait par des gens qui venaient de Santiago juste pour tenir leur stand à cette fête, nous nous séparons. Mande et Sophie remonte vers l’auberge IMG_2468pendant que Diane et Raph vont dans l’autre sens, vers le son. Les uns pour attendre à l’auberge que la proprio revienne et les autres pour chercher la proprio dans la fête. Raph et Diane tombe alors sur plusieurs défilés de gens déguisés, dans une cours devant l’église du village. Il y a deux parades en même temps l’une à coté de l’autre. Impossible de demander quoique ce soit aux gens, ils profiteront donc de ce moment, assez incongru. Finalement Mande et Sophie verrons la proprio et nous dégoterons une chambre de 4 (encore) pour pas trop trop cher. Nous nous retrouvons tous à l’auberge pour payer notre nuit avant de la passer comme il se doit : bien méritée.

IMG_2492IMG_2581Nous avons tout de même demandé à la propriétaire des lieux ce qu’était cette fête et elle nous a expliqué que c’est la Candeleria et que ca dure tout le Week End à peut près non stop (ils font une pause entre 1h et 5h du matin). Raph se lèvera donc tôt pour profiter à la fois du lever de soleil et à la fois de la fête en journée avec les costumes pleins de couleurs aperçus la veille. C’était complètement hallucinant de voir plus de gens déguisés et costumés en train de danser qu’il n’y en avait à les regarder. D’autant qu’il y avait pleins de « troupes » différentes, qui célébraient à leurs tours, les démons, les animaux, la vierge… Sans compter que le village donnait totalement autre chose avec la lumière du jour.

IMG_2503 Raph bien revenu de sa balade, nous voilà donc tous les 4 repartis vers les Geyser d’El Tatio, à nouveau mais cette fois pour aller les voir de près. On voulait y aller tôt mais nous n’y arriverons pas avant 9 ou 10h du matin. Il n’y avait donc que très peu d’eau qui sortait des Geysers alors qu’il y en a qui sont sensés montés à près de 6 mètres de haut. Ce site est le plus grand site de geysers d’Amerique Latine. Ce fut quand même impressionnant à voir d’autant que le soleil était revenu. Diane prend le volant et par chance pour les passagers arrière, nous pouvons mettre tous nos sacs à l’arrière du pick up. Raph se calera d’ailleurs un moment sur les sacs pour prendre des photos.

IMG_2687 IMG_2736IMG_2986On continue la route qu’on avait déjà faite la veille de nuit, mais cette fois sans verglas. On trouve un petit village pour manger le midi, dans lequel on croisera un bus de français à la retraite. On visitera une magnifique petite église toute blanche avant de repartir à la recherche d’un lieu qu’on dépassera sans s’en rendre compte. On passe dans des paysages magnifiques et on s’arrêtera pour voir un mini désert de sel, complètement sec. IMG_3005IMG_2639IMG_2601IMG_2790IMG_2815IMG_2821IMG_2877IMG_2783       IMG_2804Au final on arrive à Calama plus tôt que prévu, un poil dégouter de ne pas avoir fait tout ce qu’on voulait faire. Mais au final, ce n’est pas plus mal, on lave le 4×4, on remet de l’essence et s’en suit une recherche en voiture dans la ville, d’un hôtel qui pourrait nous accueillir. Le problème c’est que la ville ne paraît pas du tout touristique et nous n’avons aucune adresse où aller. On demande à droite, à gauche et on tombe sur un hotel, qui accueille surtout des gars qui travaillent sur les chantiers, qui nous propose une chambre de 4 (encore et toujours). On pose les affaires et nous voilà maintenant partis à la recherche de l’aéroport, lieu où nous devons rendre la voiture. Il n’y a que très peu d’indication, on demande donc notre chemin aux gens qui nous ferrons passer par le pire chemin qui existe pour aller à l’aéroport. Heureusement que nous sommes en 4×4. Nous y arrivons finalement et laissons la voiture sur le parking avant que nos corses aillent acheter leurs billets pour voler vers Santiago. Nous, nous nous renseignons pour Lima, mais nous apprenons que nous devons aller à Santiago pour prendre un autre avion. Bref c’était pas possible. IMG_2642De retour à l’hotel, on cherche donc (sur le meilleur internet qu’on ai eu pendant tout le voyage) les bus qui peuvent nous remonter jusqu’à Cuzco voire Lima. C’est une belle galère car il y a plusieurs bus à prendre. On va donc voir l’entreprise qu’on avait vu qui était la plus directe et la moins cher : tout est complet pendant 2 jours et pour retourner jusqu’à Uyuni c’est complet pendant une semaine ! Première fois qu’on voit ça. On cherche donc d’autres moyens. Finalement, on achète des billets sur internet à partir d’Arica, à 8h de bus au nord de Calama. On prend nos billets pour Arica et le reste de notre parcours est normalement tracé : Arica – La Paz à 9h du matin, on passe un nuit à La Paz puis La Paz – Cuzco le lendemain, puis Cuzco – Mancora en avion. Tranquillement quoi, on dort dans des auberges, on repasse un peu de temps dans ces villes, un peu de shopping et nous voilà à Mancora…

Eh bien pas du tout !! On dit au revoir aux filles, on attend le bus pour Arica. Jusqu’ici tout va bien. Arrivés à Arica, on prend un petit dej au terminal en attendant le bus qu’on avait réservé sur Internet. L’entreprise n’est pas encore ouverte, il est 6h du mat. Raph retourne voir l’entreprise pour chopper les billets (encore une fois qu’on avait réservés et payés sur internet…) et là la fille lui dit que le bus est complet, qu’ils n’ont pas de réservations à notre nom, mais qu’on peut prendre celui de 14h. S’en suit une course contre la montre entre téléphone, mail et engeulade avec le mec de l’entreprise. On rencontre une mère et sa fille qui nous aident, qui nous passent leur téléphone, sauf que l’entreprise de réservation sur internet est bolivienne et nous sommes au Chili.

Enfin bref une grande galère commence, sachant que si nous n’avions pas notre bus de 9h du mat, nous ne pouvions pas avoir non plus notre bus à La Paz pour aller à Cuzco, sauf qu’il fallait qu’on se presse parce qu’on avait notre avion (on essaye de pas vous embrouiller avec les dates, ça deviendrais trop complexe…). Finalement on achète un billet chez une autre entreprise pour un départ à 23h le même jour (car le mec de l’agence nous a supprimer du bus de 14h sans nous prévenir) et donc une arrivée sur la Paz vers 12h. Raph envoi un mail bien salé à l’entreprise d’internet sur laquelle nous avions acheté nos billets de bus. Et au final le gars nous dit qu’il nous rembourse intégralement et qu’il s’occupe de réserver un bus La Paz – Cuzco à l’heure qu’on veut, gratos. C’est donc pour cela que cette entreprise n’est pas citée, ils ont été vraiment réglo, on ne va pas leur faire de la mauvaise pub.

Nous voyageons donc pour moins cher que prévu (pour l’instant…), ce qui n’est pas plus mal en cette période d’économie. La frontière Chili Bolivie prend du temps, d’autant plus qu’on arrive à la frontière vers 5h du mat et qu’elle n’ouvre qu’à 8h (théorique). On essaye de dormir dans le bus mais c’est bien plus compliqué quand le bus ne roule pas paradoxalement. Mande se couchera en pleins milieu de l’allée centrale pour y trouver repos parmi les odeurs de pieds et de transpiration. Le passage frontière se fait finalement à 9h, il fait froid et ils fouillent nos sacs en entier. Ca prend un bout de temps mais nous sommes à coté d’une lagune avec une vue sur une montagne enneigée. C’est splendide. Ensuite, passage frontière de Bolivie, puis le bus repart. Arrivée à La Paz, Raph doit recontacter le gars d’internet pour savoir exactement l’entreprise de bus qu’on va prendre, sachant qu’on s’était planté dans les horaires, enfin, bref encore un peu la course mais la pression redescend quand même bien. On attend notre bus à La Paz, mais on aimerait bien faire une petite nuit dans un vrai lit, on commence à être sur les nerfs à cause de la fatigue accumulée. « Aller c’est bientôt fini, on est bientôt les doigts de pieds en éventail à Mancora ». Nous montons dans le bus direction Cusco, on sait qu’on va passer la nuit dans le bus mais cette fois le passage frontière se fait le soir, on n’aura pas à attendre dans le bus comme des clampins. Au bout d’une demi heure de trajet, Mande cherche son passeport et ne le trouve pas ! Le cauchemar continue. Raph va voir le chauffeur car nous devons passer une frontière et nous avons un avion le lendemain pour Lima puis Mancora. Mande continue de chercher son passeport et c’est comme ca que la galère continue, il n’y a plus son passeport dans son sac !

On vous passe les détails mais elle passera alors la frontière à l’arrière du bus, illégalement, on ne savait pas quoi faire sur le moment car nous avions notre avion le lendemain. La décision n’était surement pas la bonne, mais c’est celle qu’on a prise sur le moment entre fatigue, stress et avion à ne pas louper!

Nous voilà donc à Cusco pour la deuxième fois, nous allons à la police pour déclarer la perte du passeport, et ensuite il faut voir avec l’ambassade de Lima ce que Mande doit faire. Il faut que tout soit réglé à Lima, elle peut donc prendre le premier avion jusqu’à Lima avec Raph. Lui prendra le deuxième avion direction Mancora, pendant que elle passera sa journée entre l’ambassade de France, l’immigration et la police de Lima.

Après cette journée plutôt difficile , elle trouve refuge dans une auberge avant de repartir le lendemain pour Mancora (même si le problème n’est pas encore réglé) rejoindre son compère déjà bien installé.

 

P1270908Nous revoilà tous les deux repartis pour une quinzaine de jours à Mancora notre nouveau chez nous. Nous y rencontrons deux stagiaires français avec qui nous allons passer un peu de temps. Arthur le stagiaire de l’école de kite-surf shop et Tatiana allias Tatie stagiaire à l’Ecolodge. Nous vivrons au même endroit qu’eux derrière l’Ecolodge dans une auberge plutôt tranquille et pas trop cher. Et bien sûr il y’a toujours Maeva et Carlito nos deux parrains de la ville.

IMG_0343Ca serait difficile de tout vous raconter, puisque ici les journées se ressemblent. Nos deux semaines sont rythmées par des sessions Paddle surf, plage, piscine, et fiesta.

Nous commençons à connaître bien les lieux et les locaux nous reconnaissent et nous saluent en tant que français amis de Maeva et Carlito.

Raph pendant la semaine apprendra aussi à faire de la moto, pendant que Mande essayera de gagner un peu d’argent en travaillant à l’Ecolodge car la fin du voyage va être difficile !

Raph partira une journée en Equateur avec Tatie et Arthur pour leur faire découvrir la ville de Cuenca. Ils feront le parc Naturel de Cajas sous un gros soleil, le mirador de turi juste avant la tombée de la nuit et mangerons le fameux gâteau au chocolat, notre préféré jusqu’ici. Ces 3 routards auront eu de la chance avec la météo puisque Maeva et Carlito ont été une semaine après et ont eu beaucoup de pluie.

IMG_0347A leurs retour Mande travaille toujours à l’Ecolodge à faire le petit déjeuner et le ménage et du coup est fatiguée pour d’autres raisons, ca faisait longtemps quelle ne c’était pas levée à 7h du matin.

IMG_0336Raph dans la semaine décidera de se faire faire des dreads par un ami de Maeva. Il se fera torturer la tête pendant environ 5 heures mais il est plutôt content du résultat.

C’est ensuite bientôt le départ de Tatie pour le chili, rien de tel qu’une bonne fiesta cumbia électro pour fêter ça !

Le lendemain Tatie et Mande décide d’aller se faire percer au cartilage ! Et ici pas besoin de la bonne prothèse française que tu gardes 6 mois, on te calle directement l’anneau ! Bref l’hygiène péruvienne ! Raph aussi en a fait les frais puisqu’il est allé voir le médecin en consultation pour deux kystes à l’oreille et il est ressorti avec 7 points de sutures et des antibiotiques. Mais le médecin avait oublié de lui dire de nettoyer et de revenir dans 7 jours pour enlever les fils ! Mais bon, finalement, pas besoin de payer pour les enlever on a notre docteur spéciale a l’Ecolodge pour ce genre de travail, Maeva !IMG_0345Durant ces 15 jours on aura aussi eu le temps de se faire le restaurant de sushis à volonté et même Mande qui n’aime pas ça d’habitude a adoré. On aura rencontré Miguel le Belge et comme la dernière fois manger des Ceviché de folie et toujours pas améliorer notre espagnol. On aura aussi revu Lola et Théo le couple de marseillais qu’on avait rencontré au Mexique. Petite soirée sur la plage avec eux, Arthur, Miguel et une prof de français qui est là pour 6 mois.

Arrive l’heure de faire les adieux a Tatie avant une soirée Tequila plutôt mouvementé…

Et puis c’est à notre tour de partir sur Lima, Mande laisse son gros sac puisqu’elle sait qu’elle revient à Mancora, c’est la solution la plus économique pour elle. Et avec un peu de chance elle pourra bosser.

IMG_0348Après un trajet de bus plutôt chaotique de 18h avec plus de 60 personnes sans compter les enfants assis sur les genoux des parents, sans place pour les jambes (nos genoux touchaient le siège de devant et notre siège en même temps), impossible de baisser son siège et le fameux coq dans la soute qui a chanté les 10 dernières heures. Nous voilà arrivés à Lima, nous allons directement à l’auberge nous poser un peu.

Après un repas et une petite discussion autour d’une bière nous allons nous couché bien épuisé. Le lendemain, on file à la police pour normalement régler les problèmes de sortie du territoire de Mande mais en arrivant devant notre cher ami policier Fernandez, il nous dit qu’il faut qu’on le prévienne avant, d’une date de sortie du territoire pour qu’il puisse faire le papier ! L’histoire n’est alors pas encore réglée Mande n’à pas encore son papier ! Nous filons à la compagnie de bus pour que Mande puisse reprendre un ticket de bus pour Mancora et retournons à l’hôtel après un bon burger king ! Notre hôtel est entouré de fastfoods et on se fait avoir comme de bleus !

Bref après avoir manger un magnifique repas bien chimique et bien cher Mande file à l’hôtel se reposer un peu et Raph pars voir l’école de photos qu’il avait repérer à Lima et les agences de voyage pour partir à Iquitos puis Leticia dans la foret amazonienne dans les jours suivants. Il aura la chance de voir Manu Chao et de vous raconter tout ça dans un prochain article.

Un dernier soir tous les deux et le lendemain Mande prend son bus direction Mancora où elle va retrouver une bande de français déjantés.

Nous nous quitterons donc pour deux petites semaines, rassurez vous tout va bien on est encore copains, c’est juste que Mande n’avait pas vraiment les moyens financiers de le suivre dans la Selva colombienne.

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