Même devant la beauté des paysages équatoriens, les Belges restent les plus classes. Haha, n´étant pas fan des selfies, c’est le mieux qu’on a à vous offrir.
Raphael et Amandine… Quelle histoire! Nous étions partis pour un trip dans l’Amazonie, 10 heures de lancha sur une planche en bois, du genre qui te perfore le pantalon à coup d’échardes, 60 personnes dans un canot à la capacité de 30, des centaines de kilomètres pour arriver au point le plus à l’est de l’Equateur. Arrivés sur la terre ferme, nul temps pour le repos, nous nous lançons dans une randonnée vers l’inconnu avec pour seul matériel une machette, deux hamacs et de quoi survivre. Rudes furent les embuches et maintes fois avons-nous affrontés des bêtes aussi féroces que sauvages. Bref, on a survécu et ce n’est pas là que nous avons rencontré Raph et Grosse Manmande.
Notre histoire parle plutôt d’un petit village de pêcheurs sur la côte équatorienne, de hamacs qui te happent dans leurs braps, d’une session de surf on-ne-peut-plus réussie et d’une rencontre nocturne pleine d’intimité avec les planctons. Ce petit village, nous en sommes tombés amoureux, et bien sûr les rencontres qu’on y a faites ont contribués au coup de foudre. Mais l’histoire n’est pas toute rose. Le choc culturel teinté de wesh, direc’ ou encore de t’sé quoi fut carrément grave. L’existence d’une francophonie unie s’est révélée n’être qu’une pâle illusion. Le belge et le nantais, quant à eux, existent bel et bien.
Nous avons néanmoins surpassé ces différences linguistiques, appris que le Français non-Parisien est en fait plus qu’agréable à côtoyer (que le Parisien qui nous lise nous pardonne), passé une des semaines les plus powsée de notre voyage et… surtout effectué une des découvertes les importantes dans le monde du backpack : les préoccupations des voyageurs sont réellement accablantes. Exemples, dans le hamac : « oh non, je n’arrive pas à atteindre ma bière », « pfffffff, j’ai oublié le livre dans ma chambre », « foutu sable, je me suis mal frotté les pieds, y’en a partout ». Il existe même des soucis quotidiens répétitifs : « le lit de l’auberge est moins bien que celui de la nuit passée », « je me suis fait arnaqué de 20 cents », « misère, y’a plus de cake a la banane à la boulangerie ».
Bref, que bestia et ce sera un plaisir de se retrouver par chez nous ou dans quelconque autre partie du monde! Un abrazo fuerte et bonne route les chéris!