De l’âme de la Cordillère Blanca à celle des Incas (L’avis de Nath)

IMG_0339Un mois au Pérou en backpacker a marqué ma vie. Cette traversée du Pérou du nord au sud, ce pays tant rêvé et qui me paraissait tellement inatteignable il y a encore deux ans m’a chargée d’émotions uniques et l’envie de profiter de chaque moment. Ces rencontres d’un instant, de plusieurs jours, ces partages avec mon fils et Mande, ces galères aussi, m’ont remplie d’une telle énergie ! Le fait même de penser à ce que nous avons vécu me fait monter les larmes aux yeux.

L’arrivée à Mancora où j’ai retrouvé Raphaël, Mande, Maëva et Carlos. Quelle émotion ! Le cheval sur la plage au coucher du soleil, là où les vagues viennent s’échouer tranquillement sur la plage : j’ai pensé que cette scène aurait été digne d’un film romantique (ne riez pas…) ; la Croix du Sud (Cruz del Sur : j’ai bon là, Raph ?) observée pendant que nous prenions un bain dans une eau thermale : incroyable ! Même si nous avons mis une heure et demi pour atteindre le lieu (en motos et en quad qui tombe en panne). La Cordillère Blanche (La Cordillère Blanca) avec sa lagune où plus rien ne compte que ces paysages extraordinaires qui dégagent une énergie puissante. L’oasis de Huacachina dans le désert et le buggy dans les dunes alors que nous venions de passer une nuit dans le bus, la notion du temps était tellement différente. Noël à Lima à manger des pâtes au parmesan et au beurre (du vrai beurre) entourés de groupes de voyageurs, qui comme nous, s’arrêtaient faire une pause dans la Capitale pour Noël et qui n’avaient pas anticipé, comme nous, quelque restaurant ou sortie que ce soit. Cela nous a permis de refaire le monde jusqu’à tard dans la nuit… Les Condors dans le Canyon de Colca que l’on a finit par voir voler devant nous. Le jour de l’an à Arequipa, tous ensemble avec Diane, Sophie, Gaëlle, Jeanne, Stéphane et François, la course pour arriver à temps au feu d’artifices, devrais-je dire aux feux d’artifices, car comme dans beaucoup de pays du monde, chacun peut tirer son propre feu d’artifice acheté dans la rue. Non… pas trop de sécurité… Le lac Titicaca à la rencontre de la communauté Uros, ce peuple qui, comme beaucoup d’autres sur le lac, habite sur de île, toutes générations confondues, sans électricité et sans eau courante (ils filtrent l’eau du lac pour la boire) et qui vit de troc et d’artisanat. L’arrivée à Cuzco, cette ville bâtie en forme de puma et qui a gardé comme une sorte d’aura Incas. La vallée sacrée des Incas traversée en train (encore une fois : comme dans un film) avec cette atmosphère particulière qui vous enveloppe et l’arrivée au Machu Picchu où tout est grandiose, exceptionnel, voire magique : les Incas sont toujours là…

Mais aussi l’attente au terminal de bus de Trujillo – après avoir visité les sites des Moches et des Chimu et le fameux site de Chan-Chan, vestiges pré-incas, notre première approche de la culture Inca- sur fond musical de chant de Noël pendant 2h, qui nous a bien fait rire la première demi-heure, et avec laquelle nous avions beaucoup plus de mal ensuite… La ville de Huaraz avec ses inconvénients des premières altitudes, le froid et un hostel peu confortable, mais aussi avec Tania, la gérante, tellement gentille et attentionnée. Les nuits passées dans le bus, mon coup de mou en arrivant à Arequipa (fatigue et changements d’altitudes et de températures ont eu raison de moi), le village de Chavin, si typique, même si les ruines de Chavin l’étaient un peu moins. L’arrivée à Cuzco à chercher notre hostel sur les hauteurs avec nos sacs sur le dos. L’arrivée de la saison des pluies et des trombes d’eau pendant 3h.

Tous ces changements de décors, de température, d’altitude, toute cette richesse dans ce pays si pauvre en réalité (le salaire moyen d’un péruvien est de 400 euros par mois). Cette population si accueillante et si chaleureuse, même si le tourisme est une part importante de leurs revenus (mais c’est le jeu). Cette population a su garder ses valeurs ethniques et malgré la colonisation (qui a quand même empreint le pays d’autres croyances), il existe autant de dialectes que de communautés qui vivent ensemble et qui perdurent.IMG_0483

La magie du Pérou a opéré. Une belle leçon de vie.

Pour conclure, je voudrais remercier Raphaël d’avoir accepté que je le rejoigne et que je vive une partie de son voyage à ses côtés ; Mande pour tous ces moments ; Maëva pour son accueil de haute volée et sa générosité ; Carlos pour sa disponibilité et sa gentillesse ; Diane et Sophie (que du bonheur d’avoir vécu avec vous des moments uniques) ; Stéphane et François venus comme moi, rejoindre d’autres personnes pendant quelques semaines (j’espère que nos chemins se recroiseront) ; Julie & Pauline (que d’émotions partagées), Gaëlle et Jeanne (heureuse de vous avoir rencontrées, votre énergie m’a fait du bien). Et puis aussi, Hella, Mickaël, le guide (je n’ai pas su son prénom), d’autres voyageurs de l’instant.

Et des caresses à Toffou et Princessa, qui je l’espère pourront rejoindre Maëva en France…

 

Hasta Luego !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *