Après la soirée d’anniversaire du chef d’Antoine, le premier jour à Cuenca est plutôt tranquille. Raph part faire les courses pendant que Mande reste dans l’appartement à écrire, bouquiner, dessiner et geeker. Rien de bien folichon donc.

Le lendemain, nous partons pour une balade dans la ville, prêt du rio (rivière), nous observons beaucoup de tags et beaucoup de bâtiments coloniaux. L’ambiance au bord du rio est agréable, nous visitons plusieurs musées après être monté à Turi en bus.

 

 

 

 

 

 

 

 

Turi est un petit quartier situé sur les hauteurs de la ville de Cuenca. Nous nous baladons donc dans cet endroit où nous avons une vue sur toute la ville. Nous voulions monter à la balançoire qui apparemment est encore plus impressionnante que celle de Baños car elle est au dessus de la ville et encore plus dans le vide. Malheureusement l’entrée à cette balançoire était fermée.

Nous descendons ensuite les fameuses 5OO marches de Turi, dont les dernière sont couvertes de tags. Elles séparent le quartier de Turi de la ville pour les piétons. Si vous allez à Cuenca, faites comme nous, prenez le bus pour monter et descendez par les marches. L’inverse risque d’être fatiguant ! De retour le long du rio, dans le centre, nous cherchions un autre musée que nous ne trouverons jamais, quand on se fait surprendre par la pluie. Nous décidons alors de nous abriter sur la terrasse d’un bar pour prendre un café et un gâteau au chocolat succulent.

Le jour suivant le réveil à 7h50 est un peu difficile. Nous voulions partir tôt en bus au Cajas. Nous partirons finalement à 10h en voiture avec des copains et collègues d’Antoine.

Le Parc National Cajas a une superficie de 28,544 hectares, l’altitude minimale est de 3150 mètres et la maximale est de 4450 mètres. L’origine du nom du parc vient du quechua « caxas » qui signifie « froid ». Et en effet on avait froid ! Il y a d’autres versions qui disent que son origine viendrait de son apparence produite par son type de géologie, qui forme des « boites » (« cajas ») ou l’on trouve des lagunes. On peut s’y promener, faire du camping, de l’escalade, de la pêche sportive, de la photographie et de l’observation des oiseaux. Il y a 13 circuits, dont 5 sont faisables sans guides et en quelques heures dans une journée. Tous les circuits sont balisés, mais on peut quand même facilement se perdre si on ne fait pas attention.

Après 45 minutes de route, nous arrivons donc dans cet endroit magnifique entre lagunes, montagnes et forêt de quinoa. Nous entamons une balade sportive à 4OOOm d’altitude que nous ne finirons pas. C’était le chemin 1 (le plus facile et le moins long) qui était sensé faire une sorte de forme de goute d’eau avec un endroit où il faut faire demi tour pour continuer la boucle. Finalement nous ferons demi-tour à peu près au premier tiers du chemin car des personnes qui campaient nous ont dit qu’en continuant on tombait sur l’autoroute…

Suite à cette balade nous rentrons manger dans le petit restaurant à coté du refuge et heureusement que nous avons fait demi tour finalement car une pluie commence à tomber, comme chaque jour au Cajas. Le repas se passe au coin du feu face aux montagnes et lagunes. Une bonne soupe réchauffera bien Mande avec ce froid, nos accompagnateur gouterons à la fameuse trucha (truite) du coin et Raph prendra de la viande.

Nous rentrons à l’appart relativement tôt dans l’aprem. Mande, un peu malade, se repose dans le canapé devant un film avec son compagnon Raph et des crêpes. Au programme Machete et Machete kill avant une bonne nuit de sommeil.

Dimanche, grasse matinée puis Mande va faire quelques courses et se perdre dans la ville pendant que Raph reste à l’appart à se battre par mail avec le service technique de Sony et à comparer les caméras sportives.

Assez glandé ! Le jour suivant nous partons assez tôt (après quand même 2h très intéressantes de Skype avec notre cher Carlito qui est en voyage au Togo). Nous décidons d’aller à Pumapungo, un site archéologique mais aussi un zoo spécial perroquet, un parc avec beaucoup de plantes et dan lequel quelques lamas sont présents (attachés pour les plus grands). Il est situé à l’est du centre historique, entre un énorme parc et l’endroit où l’on vivait.

 

Ensuite, aidé de notre plan, nous partons pour une bonne grosse balade dans la ville. Nous passerons par la station de bus pour demander des infos, par des marchés d’artisanats, des églises et nous finirons par faire des ricochets sur le bord du rio.

Le soir, nous retrouvons nos copines corses tout juste arrivées sur Cuenca, nous les invitons donc à l’appart d’Antoine pour leur faire à manger. Mande fera des pèches au thon (recette des belges) et des lasagnes aux légumes champignons, qui sont un peu croquantes sur le dessus (satané four) mais qui sont quand même plutôt réussies. (Bon ok, c’est moi qui ai commencé à écrire l’article et j’ai interdit à Raph de reprendre cette partie, je me la raconte un peu). Après ce repas et ces grandes rigolades tout le monde au lit, rendez vous le lendemain à midi.

Retrouvailles donc pour le repas autour d’un burito ou d’une tortilla dans un restaurant mexicain. Ensuite nous nous improvisons guides et nous emmenons alors les filles à Turi en espérant cette fois ci, faire de la balançoire au dessus de la ville. Mais encore raté, c’est fermé le mardi (bien joué les guides !). Nous restons alors un peu à se reposer au soleil avant de redescendre les fameuses marches tagués et faire gouter au filles la fameuse formule gâteau au chocolat et café pour 3 dollars.

Nous rentrons finaliser nos sacs à l’appartement avant de passer à la boutique Salineritas pour acheter des chocolats (et du fromage pour les filles) de salinas de Guaranda, vous savez le petit village qui fonctionne en économie solidaire qu’on avait déjà visité.

De retour à l’appart de nouveau, on attend notre hôte pour lui rendre ses clés et lui dire au revoir. Il est 20h, on prend le taxi pour aller au terminal et on achète nos billets de bus. On mange une dernière fois du pollo (poulet) équatorien, on monte dans le bus et à 21h30 nous voilà sur la route, en train de profiter des derniers instants en Equateur !

Après 7h de trajet et deux arrêts pour les tampons sur le passeport, nous arrivons à Mancora à 4h du matin. Nous avons notre première petite galère péruvienne. Il nous est impossible de retirer de l’argent pour payer le moto taxi et aller à l’Ecolodge de Maeva. Heureusement en arrivant la-bas le gardien nous prête 5 sols (monnaie péruvienne) pour payer le moto-taxi.

Et nous voilà dans une immense chambre avec un immense lit partie pour une courte nuit mais une grosse grasse mat’…