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Pour aller plus hauuuut …

DSC04232Nous voilà donc arrivés à Riobamba, une ville plus petite que Guayaquil, dans laquelle on s’y sent plus à l’aise. Le soir à l’hostel, nous rencontrons deux français, moniteurs de ski à Courchevel, qui avaient loué une voiture pour faire un tour sportif du pays en trois semaines (kitesurf, vtt, marche…). Le lendemain ils acceptent de nous emmener très gentiment avec eux sur le plus grand volcan d’Equateur, au nom de Chimborazo dont le sommet est le point le plus éloigné du centre de la Terre.IMG_7702
Nous nous levons donc à 6H30 du matin pour y aller, un petit dej’ vite fait et c’est parti sur les routes en lacets sur le bord desquelles les ‘’vicuñas’’ (sorte de petit lama) nous regardent passer. Nous avons beaucoup de chance car le volcan est découvert, pas de nuages ni de brume à l’horizon, on distingue bien son sommet enneigé qui culmine à plus de 6000m d’altitude.IMG_7705
IMG_7830Il est possible de monter en voiture jusqu’au premier refuge à 4800m. Heureusement que nos amis montagnard étaient là, sinon, depuis la route c’est 8km de marche pour y arriver ou 30$ en taxi ! Mande restera au refuge car elle sent qu’au moindre effort, l’altitude est bien présente. Raph montra jusqu’à 5125 m au niveau d’une petite lagune pour méditer et prendre des photos. Les deux moniteurs, eux, vont aller jusqu’au début de la neige, vers 5300m avant de redescendre accompagnés des nuages.
Pendant ce temps là, Mande aura bu deux cafés, aura parlé un peu aux gens du refuge et aura vu une espèce de renard jaune.DSC04249
Au retour des trois hommes, une petite pause gouter s’impose, il est environ 11h30 et les nuages tombent bien vite. Se lever tôt était donc vraiment une bonne idée ! Nous prenons ensuite le chemin du retour pour aller jusqu’à l’auberge où ne ferons rien de plus de notre journée à part regarder un film et prendre une douche.IMG_7722

Le jour suivant, grasse matinée au programme, puis petite balade dans la ville et dans le marché où nous faisons quelques achats. Pour revenir à l’hôtel on se perd un peu dans les rues, on demandera au gens notre chemin et nous y arriverons tout de même.

IMG_7845IMG_7885Après s’être fait cette petite journée tranquille, nous nous levons tôt de nouveau pour aller découvrir Salinas de Guaranda, un petit village autogéré, qui fonctionne en économie solidaire. Après le taxi, 1h3O de bus et 2O minutes de camionnette nous y arrivons. Nous sommes tout de suite séduit par cette petite ville, au fin fond des montagnes à 3800 m d’altitudes. C’est un village andin typique peuplé par les aborigènes Tomabelas. Ses 40 dernières années sont marquées par un développement de coopératives de productions, d’association et de fondations qui offrent du travail à toute la population du village. Ainsi la communauté prospère grâce à son fromage notamment, mais aussi son chocolat, sa laine d’alpaca, ses confitures, ses céramiques… Nous avons gouté leur chocolat et leur fromage et très honnêtement, ni un suisse, ni un français ne ferrait mieux.IMG_7960
Nous profitons de la vue exceptionnel, nous faisons une petite randonnée pour aller jusqu’au mines de sel et dégustons une pizza 4 fromages cuisiné avec le fromage du village. Tous les gens sourient et disent bonjour, les maisons sont très colorées, c’est vraiment un petit coin de paradis au milieu des sommets.IMG_7867

Nous décidons ensuite d’aller jusqu’à Guaranda, la capitale du canton, jusqu’où va la camionnette du retour, pour acheter des légumes avant de prendre le bus. Et nous nous retrouverons sans le savoir dans une fête locale, où ils célèbrent « la vierge de guadeloupe ». Les gens dansent dans différents costumes traditionnels pour célébrer leur sainte patronne et commémorer l’apparition de la vierge Marie.IMG_7969
DSC04290Le défilé est assez rudimentaire. Les musiques sont envoyées depuis des camionnettes dans lesquelles sont posée de grosses enceintes. Derrière chaque camionnette, il y a une « famille » ou un groupe de personnes qui dansent. Un autre personnage fait son apparition : un gars déguisé de la tête au pied en gorille qui vient gracieusement t’offrir un shot d’alcool local. Évidemment, une statue de la vierge se trouve aussi au milieu de tout ça, portée par 4 hommes et auprès de laquelle, les gens viennent donner quelque sous, faire une petite prière ou bien simplement la touché avant de faire un signe de croix.

DSC04302On se fraye un chemin pour aller acheter nos légumes. On tombe sur un énorme marché couvert, hyper coloré. On fait un peu le tour pour prendre discrètement deux trois photos et voir les différentes spécialité qu’on peut y trouver. Au final, on achètera des tomates, un concombre et des fraises, qui n’auront pas fait long feu…

Bastante pueblos que ciudades

Toujours à Puerto Lopez, nous décidons d’aller visiter l’île de la Plata aussi appelée l’ile des Galapagos pour les pauvres. L’Isla de la Plata est une petite île sur la côte de Manabí faisant partie du parc national de Machalilla (au même titre qu’Aqua Blanca et Los Frailes ; cf article précédent).
Pour accéder à cette ile nous avons dû prendre un bateau pendant 1h, 1h15 avec une dizaine d’autres personnes.IMG_7431
Sur cette île, nous partons pour une randonnée d’environ 3h, avec un guide espagnol accompagné d’un volontaire français présent pour traduire en anglais et qui s’appelle encore Martin ! En effet c’est le 3ème en un mois il y a eu un Martin au Mexique, le Martin belge psychologue et ce Martin français.
IMG_7341Pendant la marche, on a pu voir de nombreuses espèces d’oiseaux et de plantes, dont les fous à pieds bleus (piquero de pata azul) qui sont actuellement en période de reproduction. Ils sont présents partout sur l’ile y compris dans les sentiers, ce qui nous permet de les voir de très prêt. D’ailleurs, le nom de l’ile s’explique par la couleur argenté de leurs fientes (‘’plata’’= ’’argent’’ en espagnol). Ce sont donc les pécheurs qui ont donné ce nom à l’ile car quand il y a beaucoup de soleil, les fientes brillent !
Cette balade nous aussi permis de profiter d’une vue panoramique impressionnante de l’ile.IMG_7326DSC03168

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Après ces 3 heures de marches nous mangeons un petit sandwich sur la bateau avant d’aller faire du snorkeling (plongée masques et tubas) un peu plus loin en bas des falaises. Nous y avons vu de nombreux poissons différents ainsi qu’une raie Manta caché sous le sable.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le soir de retour à l’auberge, les belges nous convient à une soirée salsa. On invite donc Martin le français et nous voilà parti pour une première soirée entre francophones.
On s’essaye à la salsa avec plus ou moins de facilité surtout pour accorder les pas. C’est pas encore ça, mais on compte bien travailler notre déhancher et réussir à danser à deux (pas forcément nous deux d’ailleurs…).IMG_7545

Le lendemain, toujours accompagnés des belges nous décidons de louer une planche de surf et d’aller à la plage d’Ayangue où les vagues sont plutôt tranquilles pour débuter.
Vous imaginez bien que se mettre debout c’est un peu compliqué, mais même allongé la sensation de la glisse est au rendez vous. Le plus dur c’est de nager avec la planche à contre sens et se prendre les vagues en pleine face. Du coup on marche et on lève la planche …
On a profité de la fin de journée devant le couché de soleil en buvant une bière et en mangeant des pataconès (bananes salés frites).IMG_7614

Le samedi Raph nous fait gagner 3 nuits gratuites en prenant des photos de l’hôtel et en les publiant sur internet. Le soir nous sortons avec notre nouvelle bande, au programme rhum , Reggeaton sur la plage et bain de minuit. On n’en dira pas plus…

Après cette rude soirée, nous devions prendre le bus mais nous restons une nuit de plus. Nous échangeons les mails, les musiques, les films avec les francophones après avoir partager notre dernier repas dans un restaurant avec eux.

C’est l’heure de préparer les sacs et dire au revoir à nos chers belges avant de prendre le bus direction Guayaquil, la capitale économique du pays.IMG_7686
Nous retrouvons alors la joie des grandes villes c’est à dire, les taxis dix fois plus cher que les motos-taxi , les klaxons et les bouchons.
On a quand même essayé de profiter de la ville en faisant une petite balade sur le Malecon. C’est une promenade au bord de l’eau où l’y on trouve un centre commercial, un Macdonald’s, un cinéma et un musée anthropologique qu’on a visité.
Bon on peut aussi voir, tout au bout de cette promenade, un quartier assez connu ici, qui s’appelle Las Peñas et qui a la particularité d’avoir été rénové avec des maisons pleines de couleurs, sans que les habitants ne se fassent expulsés. Il est situé sur deux collines et c’est plutôt sympa à voir.IMG_7693

On repartira quand même vite de cette ville direction les volcans.

Vamos a la playa

Après notre séjour dans la famille d’Enrique à travailler les bambous et à planter un peu de café, nous retournons pour une nuit dans la petite ville de Pedernales. Nous décidons d’aller dans l’hotel dans lequel on avait squatter la wifi une fois. Le problème c’est qu’au final, c’est un hôtel miteux, la chasse d’eau est cassé, la fenêtre impossible à fermer et la douche est froide et sans paume. Mais rien de bien n’important après cette semaine dans la cambrousse équatorienne. Mande est heureuse de retrouver internet et on est tous les deux heureux de dormir sur un matelas.

IMG_6727Le lendemain nous partons pour Canoa, une toute petite ville où nous y trouvons plus d’hostels que d’habitants et des bars à cocktails posés tout le long de la plage. Nous y sommes restés 4 jours et nos principales activités se résumaient à se balader, se baigner, regarder le coucher de soleil, boire un cocktail et manger. La plage était belle, quelques surfeurs trainaient sur les vagues, quelques touristes comme nous, erraient dans la ville. On est en saison basse, donc la ville, durant la semaine fonctionne au rythme des locaux qui y travaillent. Apparemment en pleine saison, c’est vraiment le coin des surfers et des gens qui aiment faire la fête.

On s’est quand même bien marrés vu qu’on est resté jusqu’au dimanche, pour voir ce que ca donnais le week end. On a vu des systèmes sons sur la plage, au loin tu a l’impression qu’ils envoient de la techno mais quand tu t’approche c’est du reggaeton partout. Un peu dommage, même si pour le coup, tout le monde dansait dès la tombé de la nuit du vendredi et du samedi.IMG_6748IMG_6771

Après ces quatre jours, nous décidons de suivre les conseils d’Enrique et de poursuivre notre périple vers Puerto Lopez. Après 5 heures de trajet réparties sur 3 bus et une moto-taxi, nous voilà arrivés. Nous nous posons dans une auberge de jeunesse où nous rencontrons des belges très sympas, un couple de sociologue et psychologue qui vienne de passer une année de stage à Quito pour valider leur master, ainsi qu’une famille français avec deux enfants qui entame un tour du monde sur 10 mois.

Le premier jour on reste tranquille, on va faire des courses, on se balade dans la ville et on goute les spécialités locales au prix touriste. La ville n’est pas très grande, on en fait le tour a pied sans trop de soucis. Le truc avec cette ville c’est qu’elle se trouve au milieu, sur la cote, du parc national Machalilla. Il y a donc pas mal de choses intéressantes à voir et à faire.

Le second jour nous sommes allés nous balader, aux plages de Los Frailes. Ce sont trois plages vierges qui se trouvent entre les falaises. C’est vraiment impressionnant. La flore est foisonnante, mais étant en saison sèche, on a l’impression que tout est mort. Ca n’en reste pas moins un paysage magnifique et cette marche de 3h valait vraiment le coup. Nous rentrons en ville en stop, à l’arrière d’une camionnette. D’un coup on ne se sens plus du tout touristes !

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IMG_7209Le jour suivant, nous allons à Agua Blanca, une communauté qui vie au centre de la réserve. Ce lieu est ouvert aux touristes depuis qu’un archéologue a décidé de faire des fouilles sur le peuple Inca qui vivait dans ces lieux il y a 1500 ans. On doit donc payer un guide qui nous fait la visite. On fait le tour du musée dans lequel il nous montre comment étaient enterrés les habitants de l’époque, comment étaient construit les navires, quels étaient leurs outils… C’est impressionnant de modernité ! Il nous montre aussi des photo d’habitants d’aujourd’hui et de crane de l’époque, pour nous faire comprendre que la forme des têtes n’a pas beaucoup changée en 1500 ans. On fait le tour, on voit plusieurs oiseaux différents, on croise des ânes, des chèvres, des chevaux. Il y a aussi beaucoup d’arbres différents. Des arbres a coton et à laine, des bananiers, des cactus centenaires… On fini par se baigner dans la lagune sacrée et faire un masque d’argile. En rentrant, le guide nous indique le chemin pour rentrer à pied et éviter la route. Nous marchons en peine jungle pendant une bonne heure en suivant le rio qui est à sec. Chèvres, porc et ânes sauvages nous laissent gentiment passer et nous réussissons finalement à arriver à l’entrée sans même s’être perdu. Encore une fois, le stop fonctionne très bien pour le retour jusqu’à la ville !

La semaine n’est pas encore finie et il nous reste des trucs à faire dans le coin, on vous racontera ça dans le prochain article.

PS : voici une petite gallerie complémentaire, parce que pour un si petit article on pouvait difficilement mettre 21 photos 😉

Entre ciudad y costa

Bon nous voilà de retour dans le monde « moderne » après un cours périple dans la capitale Equatorienne et un plus long périple dans la cabane d’une famille en pleine cambrousse ‘’près’’ de la côte pacifique.
Nous sommes donc arrivés à Quito pour 3 jours dans une superbe auberge de jeunesse. Seul problème à l’horizon tout le monde parlait anglais ! Raph veux parler espagnol, Mande ne sait pas trop, en tout cas on se démerde avec l’anglais au début et ca marche plutôt bien ! Raph fait finalement ami-ami en espagnol avec Nico le mec de l’entrée qui nous donnera des bons plans pour la suite de notre voyage, de la musique chilienne, des docus en espagnol et même une soirée Goa-trance à laquelle on n’ira malheureusement pas !
L’auberge de jeunesse est remplie de décorations, de plantes, de canap’… Nous n’y sommes restés que trois jours mais en gardons un très bon souvenir ! Quitte à peut être y retourner…

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Nous avons visité un peu Quito, pas entièrement vu qu’elle s’étend sur 5Okm de long à 2700 mètres d’altitude et que certains endroits sont dits malfamés.
Nous avons pu voir tout le centre historique ainsi qu’un shaman dans une ancienne maison coloniale grâce à un ‘’guide’’ irlandais qui voyage partout dans le monde !IMG_6092
IMG_6002Nous sommes montés un peu plus haut, au niveau d’El Panecillo, la plus grande sculpture en aluminium du monde (38 m de haut) pour admirer la taille de la ville, avec ses maisons construites entre et sur les montagnes.IMG_6103
IMG_6032IMG_6037Mande a réussi à se faire embarquer dans un spectacle de rue avec des Équatoriens et
pour le coup ça le rendait encore plus drôle pour les spectateurs car elle ne comprenait rien a ce qu’on lui disait et faisait des grands gestes pour se faire comprendre.
Nous avons aussi eu le temps de ne rien faire pendant ces trois jours surtout à partir de 15h : c’est l’heure où arrive le mauvais temps à Quito en octobre.

Le samedi matin nous décidons de partir pour le Woofing qu’on a trouvé. Nous prenons un bus pour 6h ou 7h de trajet pour aller vers Pedernales.
Parfois dans le bus il y a plus de monde qui y monte pour vous vendre de l’eau, des fruits, du poulet frit, des clés USB, des montres, … que de gens assis dans le bus .
Après ce long voyage entre les montagnes avec un pilote de compétition qui zigzag dans les lacets à en faire trembler Mande nous sommes enfin arrivés à Pedernales.
Suite à ça, on nous avait dit d’appeler Angel, un taxi qui nous emmènerai jusqu’au lieu du woofing, qui est à la communauté de Camaronnès à 25km de la ville.
Un mec vient nous voir à la station de bus, nous demande où nous allons, on lui montre l’adresse, il dit que c’est bon, le bus va nous y déposer.
Dans le bus nous sommes perplexe, surtout Mande et nous atterrissons à la réserve Lalo Loor où il n’y a strictement personne puisque cette réserve est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 16h. Hors nous sommes samedi et il est 16H15. Le portable de Raph n’ayant pas de réseau évidemment nous décidons d’attendre.
On aperçoit au loin un cavalier sur son cheval qui nous dit que l’endroit où l’on doit surement aller c’est de l’autre côté de la montagne. Ne sachant pas exactement où et à combien de distance c’est, nous préférons attendre un bus dans l’autre sens en réfléchissant à ce que l’on ferait si il n’y en a pas d’autres. « On pourrait camper dans la réserve, il nous reste un abricot, une pomme et des pâtes. On a les allumettes de survie, on peut même faire un feu et mettre les casseroles dessus.»
On ne pouvait qu’attendre ou faire du stop et au moment d’allumer notre deuxième cigarette un bus passe …

Nous revoilà à Pedernales, nous tentons alors d’appeler ce fameux Angel depuis une pharmacie qui à deux cabines téléphoniques à l’intérieur. On aurait dû le joindre depuis le début mais rien à faire il ne répond pas. Mande est rassuré dans tous les cas il y a un hôtel juste en face.
Sauf qu’à ce moment là nous voyons un taxi, nous lui demandons de nous emmener, il dit qu’il n’est pas sur de savoir où c’est, mais qu’il va demander sur la route.
La nuit commence un peu à tomber sur notre chemin, nous demandons à plusieurs personnes sur le bord de la route, le taxi ne baisse pas les bras, nous aide comme il le peut, il sort de la route pour aller sur des chemins et il passe même plusieurs fois à travers la rivière. Notre woofing est à plus de 2km de la route principale, on ne le savait pas au début. Le taxi ne peut plus aller plus loin, on demande à un monsieur du village dans lequel on a atterri, où habite Enrique. Il nous montre alors que c’est un peu plus haut dans la montagne soit disant à 5 minutes, parole de local.
Nous partons alors dans le noir, accompagnés de ce monsieur pour une vingtaine de minutes avec nos sacs sur le dos, à monter dans la montagne pour arriver chez Enrique et sa famille qui habitent dans une grande cabane.
Ils nous accueillent avec des lampes torches et des bougies, ils ont un groupe électrogène mais ils ne l’utilisent que pour la journée pendant les travaux, pour faire fonctionner les machines, au besoin.

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Leur habitation est construite sur trois étages grâce à des bambous et du bois, et la pièce de vie est complétement ouverte sur la foret et les vallées. En pleine nature quoi…
Les toilettes sèches sont un peu plus loin de la maison, et la douche, c’est un tuyau d’eau de l’autre côté de la maison. Un peu d’appréhension en arrivant dans cette univers différent, mais voir cette famille réunie et soudée nous relance vite vers une émotion beaucoup plus positive.
Ils nous installent une moustiquaire pour deux avec des tapis et petits matelas en mousse pour que l’on puisse dormir et le lendemain matin nous décidons d’aller faire des courses en ville.
Une camionnette est sensée passer à 8h du matin là où nous à déposer le taxi la veille. Nous sommes à l’heure, on fume une clope, on dit bonjour aux locaux qui passent. 8h15 toujours rien, on décide d’avancer, et à 8h30, on croise la fameuse camionnette qui remonte vers le lieu où on l’a attendu. On sait maintenant que les Equatoriens ne sont jamais à l’heure. Nous rencontrons une allemande qui vit aussi dans la communauté un peu plus bas, pour aider des fondations de protection de la nature.
Arrivés en ville nous voulons acheter à manger, prendre un petit déjeuner et prévenir les parents que nous n’aurons pas internet pendant une semaine.
Jusqu’ici tout va bien, sauf que le petit déjeuner, ca sera une cuisse de poulet entière avec du riz et de la salade. Il est 10h du matin…
On nous avait ensuite dit que une petite camionnette viendrait vers 12h dans une rue un peu plus loin pour nous ramener dans la communauté de Camaronnès. On sait qu’ils sont en retard mais nous avons déjà attendus plus d’une heure.
On a demandé à des chauffeurs de bus, à des chauffeurs de camionnettes, aux passants, personne n’avait la même version pour revenir à la cabane. Du coup un taxi non officiel style covoiturage nous a ramener à l’entrée de la communauté, à coté de la route. Nous avons ensuite dû marcher pendant 1h, 1h15 afin d’arriver chez Enrique. Pendant cette heure nous avons croisé des vaches normandes avec des cornes, qui nous ont ralenti dans notre avancement, des poules, des coqs et des chevaux.
Mande a rencontré son premier admirateur qui lui a sauté au cou, un enfant de la communauté qui jouait dans les parages.IMG_6683

IMG_6145Le lundi c’est le premier jour de travail, Mande va enlever les mauvaises herbes entre les nombreuses plantations de cacao et autres arbres qui poussent ici. Actuellement toutes ces plantations sont encore dans des gobelets mais seront mises dans la nature plus tard. Pendant que Mande enlève les mauvaises herbes et regarde attentivement les différents germes, Raph lui, déplace d’énormes bambous sur son épaule pour les ranger à l’abris de la pluie.
Après le repas du midi, Mande n’a plus rien à faire à part une lessive et regarder Raph depuis le hamac apprendre les techniques de construction en bambous.
C’est la fin de la journée, IMG_6151Raph part prendre des photos dans la jungle pendant que Mande se pose devant le coucher du soleil qui est ici à 18h30 grand maximum.IMG_6233

Second jour de travail, plus tranquille, Raph continue à en apprendre sur la construction avec les bambous pendant que Mande part avec les deux femmes de la maison à la plage ramasser des coquillages, dans un cyber café puis manger du poulet et faire les courses.
Pendant ce temps Raph travaille, rencontre Lucho, un gars venu aidé sur le projet de réserve d’eau et goute sa cuisine et l’alcool à la mente qu’il a ramené. Mande rentre essoufflée des courses car elle a dût affronter la fameuse montée du premier jour sous un grand soleil.
Lucho pendant les trois jours où il sera là, nous feras à manger du riz le matin, le midi, au gouter et le soir, à chaque fois avec des ingrédients différents, et à chaque fois aussi bon.

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Le mercredi, Mande a eu la chance de faire l’école aux deux petits car la mère avait trop de lessive à faire, elle à donc dût leurs donner un cours d’anglais puis jouer avec eux. Un simple jeu de cartes se transforme en mémo, en Uno etc.
Il n’y a qu’un seul écran dans la cabane, un ordinateur sans internet, où la famille se réunie pour regarder des Dvds loués ou des photos et écouter Bob Marley ou Edith Piaf. La famille est quand même au goût du jour puisque il y a deux téléphones portables qui ne semblent capter qu’à un seul endroit de la cabane et que Pamela, la petite est reliée à Facebook.

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IMG_6433IMG_6316Le lendemain, il était possible qu’un monsieur vienne planter 2OOO graines de café, Mande s’est dit qu’elle aurait du travail mais il n’est jamais venu alors elle décide d’aider aux tâches ménagères et d’apprendre l’espagnol pour de vrai en se faisant un carnet de vocabulaire.
L’après midi, Enrique étant partie en ville, Raph ou Correa (surnom donné par José-Luis, le jeune du chantier, en référence au président de l’équateur) était libre, alors le reste de la famille décidait de nous emmener à la rivière, « el rio Camarones ».
Afin d’éviter les piqures des ‘’carapataces’’ sur le chemin qui nous bouffent déjà assez la vie comme ca, il nous faut mettre un pantalon et des bottes pour aller a cette fameuse rivière.
En effet, nous passerons en pleine, pleine cambrousse sur un chemin très étroit à peine visible, en monté puis en descente, abrupte à chaque fois. Mande finira par tomber et avoir un bleu au bassin du coté droit (pas d’affolement). Sur le chemin nous observons plusieurs plantes et arbres inconnus chez nous et qui poussent partout ici dans les montagnes.
Nous arrivons à la rivière Camarones, un splendide endroit que nous remontons les pieds dans l’eau ou sur les rochers qui la traversent.
Cette rivière et ses petites cascades sont entourées de deux grandes collines et d’une végétation dense. Un seul mot : magique. On vous laisse imaginer et regarder les photos.
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Le soir, nous partageons le repas avec la famille : une sole énorme acheté l’après midi, dans la camionnette qui est venue chercher Enrique. C’était succulent, à croire que tous les Equatoriens sont cuistos !IMG_6452

Le dernier jour de travail fut le plus dur, mais l’extension de la cabane prend forme et c’est vraiment impressionnant ! Un dernier coup de balais pour nettoyer le chantier qui annonce la fin de la semaine pour Raph. Pendant ce temps la mande auras lu deux livres de 6OO pages en dix jours et jouer avec les enfants.IMG_6671

Le week-end se passe en mode chill out on joue, on lit, on fabrique des mobiles avec de la laine, on cuisine et on dors.
Le dernier jour mande travail un peu à planter des pousses de cafés avec des gens la communauté pendant que Raph finit son bouquin.
On partage un repas avec la famille, on fait nos sacs et c’est reparti sur le chemin avec nos sacs à dos dans la camionette jusqu’à Pédernalès. A noter quand même qu’elle était sensée venir à 8h30, mais le chauffeur a dû oublier, nous avons donc attendu 4h de plus dans la maison avec les enfants, pendant que le padre était parti dans le village en chercher une autre. Il y a vraiment un problème avec le RDV et les horaires dans ce pays, mais bon, l’essentiel est d’être arrivé à bon port…

Les bons touristes…

Nous voilà à Tulum pour 3 jours de tourismes intensifs !!!!!!

Le premier jour plutôt calme, une plage, des transats, des cocotiers, des touristes et donc nous ! En nous baladant et étant avec Ben le fanatique de plongée, nous partons sur un bateau, palmes, tubas et masques à la main pour découvrir les ruines Maya de Tulum visible depuis la mer et faire du Snorkeling ! C’est à dire voir les fonds sous-marins munis de notre matériel. Nous observons de beaux poissons et coraux !

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Nous décidons ensuite désespérément de chercher un restaurant pas cher, sur la plage. C’est une mission plutôt difficile. C’est comme être à la baule et chercher un kebab à moins de 10 euros ! Nous finirons tout de même par négocier un repas sur transat et un cocktail bière, tomate et concombre (si vous croisez un jour sur un menu ‘’ojo rojo’’, un conseil, prenez autre chose !).

En rentrant à l’auberge, on se renseigne sur les trucs à faire dans le coin, et bingo, il y en a un paquet. Des trucs inintéressants au possible et d’autres trucs qui ont l’air plutôt cool. On garde les choses rentrant dans notre budget… ou à peu près.

Le lendemain nous voila parti direction la plage d’Akumal , où nous pensons pouvoir nager avec les tortues ! En effet une zone touristique est réservée pour aller voir les tortues au fond de l’eau en Snorkeling ! Une zone avec des bouées qu’il ne faut pas dépasser évidemment !

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Mais vous nous connaissez nous n’avons pas dépassé la limite, nous avons vu les tortues, nagé au milieu des touristes, bu une bière… puis nous avons fait 5OO mètres à pied un peu plus loin et là plus aucun touristes, des hôtels en constructions d’un coté, l’océan, la plage et l’ombre des cocotiers de l’autre. Pas besoin de payer un bateau touristique à 25US$ de l’heure pour aller au large, nous sommes seuls et nous explorons les fonds marins avec notre matériel loué en ville! Une bonne journée pour pas cher qui va nous permettre d’équilibrer avec le lendemain…

Après de longues négociations la veille, pour une bonne excursion touristique que l’on fera le lendemain d’Akumal, les gars ont réussi à avoir l’excursion, plus trois verres offert dans un bar ! Pour finalement se rendre compte que celle-ci était 10% soit 10US$ moins cher à 500 mètres plus loin, au lieu de départ ! Bref c’est un peu compliqué mais nous voilà dans le fameux bar à boire des Daiquiri, pas 1 chacun mais finalement deux parce qu’on a bien dit qu’on avait vu moins cher plus loin. Le boss est même venu nous voir pour discuter avec nous et nous démontrer qu’on ne s’était pas fait avoir !

Après ces deux verres, notre lit nous attend car nous nous levons tôt pour cette fameuse excursion !

Nous nous retrouvons le lendemain au volant d’une Jeep tout terrain. Et heureusement parce que c’est parti pour 3 heures de chemin plus que cabossé. Le guide qui mène la danse dans une voiture bien plus récente que les autres, connaît bien le chemin et n’a pas peur des gros trous. Il fait attention au début, que tout le monde suive, nous demande d’être constant dans les distances et la vitesse. Puis il passe la seconde et nous sème. Il faut suivre le rythme imposé, ça secoue bien comme il faut !IMG_5887

SONY DSCTrois pauses en trois heures et nous arrivons dans un petit village, dont on se demande comment les gens peuvent avoir la motivation de faire cette route régulièrement. Petite pause gouté et boisson puis nous voilà parti sur un bateau à la découverte de la mangrove avant d’attaquer vers le large. Nous sommes 4 bateaux, à l’assaut de différentes créatures telles que les cormorans, les dauphins et les tortues géantes ! On profite quand même du moment, car les animaux sont en liberté, mais le côté « prenez, prenez, prenez des photos de touristes » nous plais plus ou moins !IMG_5913

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Pour finir cette escapade, Snorkeling , baignade et buffet local avant de repartir avec les 4×4 pour cette fois, 2h15 pour le même trajet. Ben prend le début mais en a rapidement marre. On change de conducteur à la première et seule pause durant laquelle on verra d’ailleurs un crocodile depuis le pont. Fifou au volant d’une jeep sur un chemin boueux et troué, on vous laisse imaginer ce que ca peut donner… Il tient la distance, et prend même un certain plaisir à conduire ce genre d’engins sur cette ‘’route’’, mais les passagers s’en remettent difficilement.

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Un petit « you are a crazy driver » glissé au guide avant de rentrer à l’hôtel, de ressortir se faire péter la panse à la viande et au vin argentins à 14° et dodo ! Des bonnes barres de rire un bon dodo pour la dernière soirée en compagnie de Ben.

Et après une semaine de périple nous sommes de retour sur Cancun !