C’est donc parti pour deux jours d’excursion dans la Cordillère des Andes (en deux fois bien sûr …). Le premier jour, un minibus passe nous chercher à notre hôtel tôt le matin, vers 5h45. Nous partons pour 3h de bus entre la Cordillère blanche et la Cordillère noire, on fera une pause petit déjeuner et achat de feuille de coca sur la route et une halte pour photographier une lagune magnifique (la laguna de llanganuco).

La marche partait à 3900m et devait arriver à la Laguna 69 à 4700m, soit 7km et 3h de marche. La seule qui y sera arrivée dans notre petit groupe de 4 français, c’est Hela, celle qu’on a rencontrée dans la rue à Huaraz. Certains sont redescendus à cause de l’altitude qui tire dans le corps et un autre à cause des nuages qui paraissaient donner une lumière peu photographiable là haut, alors qu’il faisait beau en bas et qu’on n’était pas resté assez de temps à la lagune de llanganuco.

On redescend donc tous les trois en prenant notre temps, en s’arrêtant pour manger, pour prendre des photos, faire pipi en pleine nature. Pour faire cours, on profite vraiment des paysages pendant la redescente.

Petite sieste pour Mande et Nath, pendant que Raph descend plus loin pour faire chauffer l’appareil photo. Le bus redescend à son tour et nous prend sur la route, pour rentrer à Huaraz.

Ce fut une bonne grosse journée bien fatigante, mais les paysages valaient vraiment le coup !

Deuxième jour d’excursion, nous partons voir, avec un excellent guide qui nous parle de plein de choses le temps de la route, les ruines plurimillénaires de Chavìn de Huantar. Chavìn est le nom du peuple ayant vécu dans ces contrées entre les années 1400 à 300 avant J-C. Mais aussi le nom donné au village qui encercle ces ruines. Pour arriver jusqu’à là-bas, nous nous sommes arrêtés près d’une lagune pour prendre des photos et nous sommes montés jusqu’à un tunnel à 4800m d’altitude. Ce qui est particulier, c’est que d’un coté du tunnel, la route est nickel, mais de l’autre c’est un chemin sur lequel on croise des éboulements, des parties goudronnées défoncées et des précipices. A partir de la sortie du tunnel le guide nous demandera donc de mettre notre ceinture, ce qui est rare au Pérou. On redescendra alors pendant deux heures sur ce chemin, jusqu’aux ruines qui se trouvent à 3200 m d’altitude. Ces ruines ont été redécouvertes dans les années 90 et sont maintenant classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.

On peut visiter les souterrains, dans un desquels il y a un obélisque de près de 5 m de haut qu’on peut observer au travers d’une vitre. Après la visite du site on part tous manger dans un « restaurant touristique », avant d’aller visiter le musée de Chavìn qui montre des pierres trouvées sur le site, des reconstitutions de sculptures, de l’artisanat Chavìn etc… Ce passage au musée fut intéressant, mais trop rapide (on avait pris trop de retard sur la route et pendant la visite du site). On repart de là avec le bus et on reprend la route direction Huaraz. Le guide se met à coté de nous et nous parle du métier de guide, de la police française (qui il paraît serait la meilleure du monde car peu corrompue…), et d’excursions de plusieurs jours, qu’il a fait avec des français. Il nous apprend, entre deux comptines chantées en boucle par une gamine peu supportable, quelques mots de Kichwa, sa langue maternelle.

 

De retour à Huaraz, on reprend nos sacs à l’hostel, on va manger avec Hela, on lui souhaite bon voyage et on se dirige vers la station de bus pour passer la nuit sur la route vers Lima. Mande galère à s’endormir à cause d’un gros ronfleur derrière elle, et nous ne saurons la fin du film projeté dans le bus, car ils ont tout coupé à 00h.

On arrive à Lima au matin, on prend un taxi pour aller à l’hostel, on prend une douche et malgré la nuit dans le bus, on ne se recouche pas, d’autant qu’à l’hostel, on se fait proposer un petit dej dès notre arrivée.

On mange au subway (un 24 décembre, joyeux noël Mande 😉 ) avant de passer devant un énorme centre commercial, dans lequel, étonnement, Raph a voulu rentrer pour voir les caméras. Le truc était gigantesque style galérie lafayette, le jour de noël on vous laisse imaginer… On file ensuite aux différents marchés artisanaux. Bizarrement, il n’y avait absolument personne comparé au centre commercial, du coup les prix baissent rapidement. On craque complètement, on achète pleins de babioles. Nath a même acheté un nouveau sac pour pouvoir tout entreposer. On s’est quand même séparés 30 petites minutes pour pouvoir se faire des cadeaux entre nous.`

Du coup, en rentrant à l’hostel, on s’offre les cadeaux, on se pose, on discute d’un bon restau qu’on voudrait se faire. Raph va voir avec la fille de l’accueil pour réserver un restau pas trop loin, si possible avec de la viande et du vin argentin… Il restera 45 minutes à chercher avec elle, mais tout est soit plein soit fermé. Du coup le repas de noël ce sera des pates au parmesan et des bières. Mais ça nous aura permis de discuter tranquillement pendant 3 bonnes heures.

On va se coucher, mais de 00h à 1h, les péruviens fêtent la naissance de Jésus avec des feux d’artifices partout autour de nous. C’est la guerre à Lima !

Le lendemain, journée skype de noel avec la famille et quelques copains. On aura surement passé plus de temps devant des écrans qu’à faire des trucs mais on part quand même se balader sur le Malecon. On a les grands immeubles à notre gauche et la mer en contre bas à notre droite. Ca fait très station balnéaire, genre La Baule, mais au Pérou et dans une ville de 10millions d’habitants. On fini dans un autre centre commercial avec les même boutique que chez nous, genre Desigual, Quicksilver et autres conneries, au même prix que chez nous d’ailleurs. On mange un burger, et on va dans un magasin d’électronique dans lequel Mande achètera une petite enceinte de voyage, et Nath, des sac de compression pour gagner de la place dans les sacs.

En rentrant à l’hostel, on retente le coup du restau, mais on abandonne bien plus vite que la veille. Finalement on remangera des pates, avec de la sauce tomates cette fois. Vous remarquerez la grande cuisine française qu’on se sera faite pour les réveillons de noël … J D’ailleurs on remercie certains d’entre vous pour vos belles photos de foie gras, saumon et huitres…

On décide de rester une nuit de plus à Lima, ce qui fait que le lendemain, on retourne faire du shopping dans les différents marchés artisanaux. On craque encore une fois, mais au moins, normalement on n’a plus besoin de ramener de souvenirs du Pérou, on a déjà tout ce qu’il faut aussi bien pour nous que pour nos proches !

Par contre en rentrant le soir, on se demande comment on va faire les sacs. L’organisation change complètement et c’est assez troublant au milieu d’un voyage. Du coup on fait et on défait nos sac environs 3 fois chacun pour que tout puisse rentrer, mais au final ça le fait, on est près pour partir tôt le lendemain matin direction Ica et Huacachina.

6h de route plus tard, nous voilà en plein désert dans une oasis dans laquelle nous mangeons avant de monter dans un buggy et de faire un tour de 2h dans les dunes. Nous sommes 9 touristes et un chauffeur. Le gars passe d’abord au garage avant de monter pleine bourre dans les dunes. Ca saute de partout, c’est assez violent mais ca vaut vraiment le coup. On est en plein milieu des dunes, à monter et descendre des pentes, plus vertigineuse les une que les autres. Le chauffeur, plein d’humour s’arrête au dernier moment sur les crêtes histoire de nous faire des petites frayeurs On s’arrête une première fois pour faire du sandboard (snowboard des sables). Il y a trois descentes à faire. Nath et Mande restent à regarder, prendre des photos et filmer et Raph en descend deux sur le ventre et en test une autre debout en mode snow. C’est vraiment sympa à faire, tu bouffes du sable mais la sensation de glisse est cool. Ensuite on remonte dans le buggy pour aller vers d’autres descentes bien plus grandes. On descendra tout les trois à pied et on regardera les autres se ramasser la tête dans le sable ou perdre leur gougounes (tongues québécoises). On remonte encore une fois dans le buggy pour aller voir le coucher de soleil dans les dunes. C’est magnifique, on se croirait dans une carte postale du Sahara, avec les autres buggys en plus autour de nous.

      En revenant dans l’oasis, on se pose dans un bar, on prend un mojito et des truc a partager pour manger, avant de rejoindre Ica, la grande ville juste à coté pour reprendre le bus durant une nuit direction Arequipa.

En arrivant, on est tous bien fatigués, mais on ne se recouche pas, on prend une douche pour enlever le sable de la veille, on va manger, Nath va quand même faire une sieste et Mande et Raph vont faire des courses et se balader un peu dans la « ville blanche ».

Vendredi on est sur le départ et on règle les derniers détails à Mancora. Pendant que Raph part acheter les billets de bus pour le soir, et imprimer les photos pour l’espace Zen de l’Ecolodge, Mande et Nath se réveillent tranquillement. Nous partons ensuite manger tous ensemble avec Maeva et Carlito. Ceviche pour certain et gambas pour d’autres.

Suite à ca Mande veux aller porter plainte pour son téléphone, pour son assurance. Carlito gère l’histoire avec les policiers, mais Mande n’a pas la facture d’achat de son téléphone doncla police ne veux pas recevoir sa plainte. Sauf qu’on est au Pérou, il lui propose alors de payer 100 soles (35 euros) pour pouvoir porter plainte. Mande refuse, elle s’arrangera avec l’assurance orange.

Nous passons ensuite chercher le linge propre avant de rentrer à l’Ecolodge pour faire nos sacs.

Suite à ça nous montons voir le coucher de soleil au phare avec Maeva, Carlito et nos deux amours de chiens. Oui, toute la semaine nous sommes tombés amoureux des chiens de Maeva qui logeaient avec nous à l’Ecolodge. Ces deux chiens très affectueux nous ont accompagné jusqu’au phare sur les motos. Maeva les emmène tout le temps avec elle à tel point que bientôt ils sauront la conduire. (D’ailleurs, on va faire une récolte de fond pour que Maeva les ramène en France, on vous tiens au jus faudra donner des sous , pour elle surtout mais aussi un peu pour nous.)

Maeva et Carlito, trop mignons, nous offrent des petits cadeaux avant qu’on prenne notre dernier repas ensemble. Crudités, mayonnaise et pain beurre fromage. On profite bien comme il faut, ce n’est pas souvent qu’on mange de la mayonnaise et du fromage aussi bon.

Ensuite on prend le bus de nuit pendant 9h, 10h de trajet direction Trujillo. On est bien callés, mieux que dans le bus de nuit Cuenca – Mancora.

Nous arrivons à 8H30 du matin, on prend des billets de bus pour le soir et on dépose nos sacs à l’agence de bus pour la journée. Nous voilà alors partis pour une journée de taxi à visiter les différents temples de la ville. Mais avant nous nous offrons un petit dej sur le bord de la route, un jus de maracuya et un sandwich au poulet ou à un autre truc inconnu.

Nous commençons notre journée touristique par le musée retraçant l’histoire et l’art du peuple Moche, qui a vécu avant les incas dans et entre les temples (huacas) de la lune et du soleil. Nous nous dirigeons ensuite vers ces deux temples mais un seul n’est accessible : le temple de la lune, l’autre étant en investigation archéologique.

Nous découvrons que les Moches (ca se dit mochés en espagnol) ont une culture assez violente et guerrière. Ils sacrifiaient notamment des humains pour fêter la nouvelle année ou autre mais surtout pendant la période du phénomène el niño pour appeler la montagne à se calmer ! Ils leurs faisaient boire breuvage à base du cactus San Pedro, qui est un hallucinogène, pendant deux semaines pour qu’ils ne sentent pas la douleur et ils leur coupaient la jugulaire, récupéraient le sang dans une coupe et faisait une cérémonie. Les archéologues ont découvert 700 corps enterrés au même endroit, qui avaient entre 15 et 35 ans à l’âge du sacrifice.

 Les moches construisaient leurs palais les uns par dessus les autres. Dès qu’un roi mourrait, ils l’enterraient avec son palais. Ceux-ci sont construit entièrement avec des briques d’adobe, matériau de construction le plus courant dans cette région. Il y avait aussi une grande place central avec plusieurs niveau et chaque étage avait son symbole (le peuple en bas, les nobles au dessus, et les dieux encore au dessus). Le projet de sauvegarde mené par l’université de Trujillo à permis de garder en état pas mal de choses malgrés les conditions climatique difficiles. La huaca de la Luna tenait lieu de centre de culte pour l’ensemble du royaume Moche. On trouve de nombreuses et superbes fresques mythologiques très colorées sur les murs aussi bien intérieurs qu’extérieurs. Et la Huaca del Sol était un lieu d’administration publique et militaire.

Nous partons ensuite prendre un repas avec notre chauffeur de taxi, un almuerzo, c’est a dire un menu pas cher avec soupe en entrée ensuite poisson ou viande avec du riz accompagnée d’une boisson.

Nous continuons notre journée par le musée et Chan-Chan ce site archéologique d’une surperficie d’environ 20km². Ces temples ont été construits par le royaume de Chimor (de la culture Chimú) les uns à cotés des autres et pas les uns sur les autres comme chez les Moches. La cité de terre (en adobe aussi) de Chan Chan fut construite entre 850 et 1470 ap. J.-C., et fut une capitale impériale jusqu’à sa conquête par l’Empire Inca au XV^e siècle. La ville comptait environ 30 000 habitants. Elle est composée de dix temples fortifiés, remplis d’eau et de sable, comprenant des salles de cérémonie, des chambres mortuaires, des réserves d’eau et de nourriture et des résidences.

 

Nous avons pu voir que le 9eme temple car les autres sont réservés aux archéologues pour faire des fouilles. En fait, à chaque fois qu’un roi mourrait un nouveau temple était construit. Toute la famille du roi était sacrifiée et enterrée autour de lui sauf un des fils qui devenait roi. Les Chimù, contrairement aux Moches n’étaient pas des guerriers. Ils vivaient de pèche et d’agriculture. On peut donc voir sur les murs des temples des dessins en lien avec la mer, comme des pélicans, des poissons…

Nous avons ensuite visité deux autres petits temples, l’Esmeralda et Arcos Iris qui eux se situent au milieu de la ville. Ils sont beaucoup plus petits et se visitent sans guides, on n’a donc pas pu trop savoir à quoi ils servaient, mais c’était interessant de voir un temps de plus de 700ans en plein millieu d’une grande ville.

Ensuite le taxi nous dépose devant l’agence de bus et nous partons pour un petit tour dans la ville de Trujillo, pour trouver le net quelque part et réserver l’hotel à Huaraz mais aussi pour activer la carte sim péruvienne de Raph. Nous arrivons ensuite sur une place avec des décorations de noël, la tour Eiffel surplombé d’une étoile, une crèche, mickey et sa famille, le père noël etc…

Nous allons alors manger avant d’attendre deux heures dans l’agence de bus que nous puissions monter dans le bus à moitié lit.

Dans la salle d’attente, deux musiques de noël se mélangent, ce qui nous rappelle bien à quelle période nous sommes. C’est insuportable et ça donne mal au crane mais le temps passe quand même. Et c’est reparti pour une nuit dans le bus, nos places préférées au fond du bus comme ça on est sur que personnes ne tapent dans notre siège.

On arrive à 5H30 du matin à Huaraz, puis nous prenons un taxi pour aller à l’hôtel que nous avions réservé. Nous profitons d’une petite grasse matinée dans des lits, mais à 3052m d’altitude il fait plus froid, on sort donc les duvets et les pantalons.

Au réveil, on se prépare doucement à bouger en ville, on part manger, voir un peu le centre et préparer les excursions des prochains jours.

Et on rencontre encore une fois des français …

Après cette grande grasse matinée, nous voilà attablés sur une grande et longue table en bois massif à prendre un grand petit déjeuner au bord de la piscine de l’hôtel. Oui, tout est plus grand ici…

Nous avons alors l’hôtel pour nous avec Maeva pour la journée, nous partons pour un petit plongeons avant de prendre la moto avec Carlito de son surnom (donné par Mande le temps du séjour).

En tongues, tshirt et les cheveux au vent sur deux motos (l’un derrière Carlito et l’une derrière Maeva) nous allons déguster les fameux Ceviche et autres plats de la mer du Pérou. La bouffe paraît meilleure qu’en Equateur alors que pourtant, c’était déjà pas trop mal.

Après ça, nous rencontrons les premiers copains de Maeva sur la plage, une grande majorité de garçons – petite déception pour Raph. Puis nous rentrons à l’ecolodge pour décorer l’hôtel pour Noël avec des enfants du quartier.

Raph part ensuite faire un tour avec Maeva et ses deux chiens sur la moto, direction la plage pour un apéro autour d’un feu. Il paraît que c’est l’anniversaire d’un gars du coin.

Ensuite, nous mangeons tous ensemble une fin de tartiflette (on en aura eu une !!) que Maeva avait fait et nous partons nous coucher.

Les jours suivant se ressemblent. La plage, la moto, la piscine, les restaurants, les potes de nos hôtes… nous sommes plutôt bien calés…

Un soir nous décidons néanmoins de faire quelques photos pour l’Ecolodge de Maeva, en mode Zen pour accrocher au niveau du coin Yoga. Mande et Maeva prennent donc la pose pour que Raph puisse faire plusieurs photos. Première expo au Pérou dans un hôtel de luxe, c’est un bon début.

Le vendredi soir c’est l’arrivée de Nath (Maman de Raph). On prend les motos et on tente tous les quatre de la retrouver à son arrivée dans la ville. Mais elle est venue en mini-van et qui fait plusieurs stops à différents endroits sur la grande rue de Mancora. Nous parcourons donc la ville à la poursuite des différentes camionnettes que nous voyons avec l’aide de Maeva et Carlito. Il n’y a pas vraiment d’horaires fixes, comme partout en Amérique Latine. On scrutera la rue principale pendant une bonne heure, avant, finalement, que Maeva reçoive un appel du gardien pour nous dire qu’elle était arrivée toute seule en moto-taxi à l’Ecolodge. Tout ça n’aura donc servi à rien mais on est tous heureux de se retrouver.

Le lendemain, Nath fait son premier plongeon dans la piscine et nous retrouvons nos deux petites Corses Diane et Sophie pour le repas du midi. Après toutes ces présentations à table entre Nath, les corses, Maeva et Carlito, nous partons à la plage sans Diane et Sophie qui préfèrent se reposer dans leur hostel après leur nuit passée dans le bus.

On se retrouve tous pour manger, autour de plusieurs poulpes cuisinés par Maeva à l’Ecolodge, dégustés avec des légumes et du vin rouge.

Suite à ça les 4 américains qui séjournent à l’Ecolodge se joignent à nous pour commencer une soirée arrosée. Il nous font gouter leur Pisco (alcool local très réputé) et nous poursuivons la soirée avec tout le monde dans deux bars dansants sur la plage. Nous finirons vers 5h30 du matin pour quelques un d’entre nous dans la piscine, pour d’autres sur la cuvette.

Après ca, une bonne nuit s’impose ou plutôt une bonne grasse matinée ! Vous vous doutez bien que la fatigue de la veille ne nous a pas permis de faire grand chose de notre journée ! Donc comme un gros dimanche, on restera autour de la piscine à se remettre de la veille.

C’est pas grave nous nous rattraperons le lendemain matin en partant en voiture avec Carlito, un de ses potes et nos deux corses pour aller nager avec des tortues. Deux sur le siège passager avant, quatre à l’arrière ! Le chauffeur nous dit quand même de mettre une ceinture pour deux, à l’avant, au cas où il y a la police ! Rien d’anormal quand tu es habitué à faire de la moto sans casque et en ton gues toute la journée.

Nous arrivons aux tortues, une dame leur donne à manger du calamar pour les attirer sur le bord du ponton, ce qui nous rassure plus ou moins. En effet, les tortues ouvrent leurs bouches tout prêt de nous pour attraper les morceaux, passent dessous et au- dessus de nous et on ne peut pas dire qu’elles soient petites. On fait gaffe à nos doigts avec les tortues, mais il y avait quelques méduses toutes petites donc au final on se fera quand même avoir par quelque chose, surtout Raph. C’est dommage que les tortues ne mangent pas les méduses…

Après toutes ces émotions, on repart en voiture, on fait un tour par une plage sur laquelle des lions de mer et des tortues viennent s’échouer, mais l’endroit est quand même très joli et agréable pour la petite balade. Nous rentrons ensuite sur Mancora pour manger, boire un Mojito à la plage, se baigner et faire du shopping (- Ca y est Nath n’est pas là depuis trois jours qu’il y a déjà une session shopping). On finira la journée par un petit repas tranquille avant d’aller dormir assez tôt.

Et heureusement car la journée du lendemain s’annonçait un peu plus longue.

Réveillés vers 10h nous restons un peu à l’Ecolodge tranquillement pour ensuite aller voir Sophie et Diane surfer. Elles ont un prof chacune et arrivent à se mettre debout sur leurs planches plutôt facilement, même si elles sortent de l’eau complètement épuisées et avec quelques bleus !

Ensuite nous allons manger tous ensemble près du marché dans lequel nous irons après pour acheter des fruits, des légumes et de la laine.

Puis, en rentrant au Lodge, Carlito nous annonce que pour aller aux bains thermaux, on doit louer un quad et une moto. Sachant que personne ne sait bien conduire de moto, nous avons droit à Carlito et un de ses potes, Mimo, comme chauffeurs à deux roues, Raph se chargeant de faire avancer les quatre autres roues. Nous sommes donc 7 à partir, soit deux par moto et 3 sur un quad à vitesse, très réactif.

Là, une grande galère s’annonce, Raph prend le contrôle du Quad mais nous n’avançons pas à grand chose de peur de faire partir le quad en arrière (et sachant aussi que la dernière expérience quad de Raph remonte à plusieurs années avec un petit machin sans vitesse). Les deux motos sont donc obligées de nous attendre sur toute la route. Carlito avait dit que nous devions mettre 25 minutes pour y aller, nous avons mis plutôt 1h/1h30. On passe sur des chemins, dans du sable, dans des trous, à coté de petits précipices…

Nous avons quand même eu la chance de traverser ce désert à la tombée de la nuit, le ciel est rouge orangé, la lumière sur les dunes et les rochers est absolument splendide et nous, on est là au milieu de tout ça, les yeux qui pétillent mais les mains bien accrochées aux machines.

A l’arrivée il fait nuit, les gars font un feu près du bain avec des branches épineuses ramenées sur le quad par Raph et Carlito. Nous nous baignons ensuite dans ce bain naturel, bien chaud où l’eau sort de la terre en faisant quelques bulles. Ce n’est pas le jacusi de l’année mais après s’être crispé sur le quad pendant une heure et demie, ça détend. Nous nous passons aussi de la boue sur le corps, une sorte d’argile que l’on trouve au fond de l’eau : c’est bon pour la peau.

Maeva nous rejoint avant l’heure du retour, ce qui fait une moto de plus et donc une personne de moins sur le Quad, ce qui est plus facile et va rendre le retour plus rapide, mais rien n’est si simple dans le désert péruvien.

Le Quad tombe en panne de batterie plusieurs fois dont une dans le sable à cause d’un manque d’élan. Les gars sont obligés de le pousser pour le faire redémarrer ce qui est assez sportif. Ensuite, Carlito réparera une fuite de gasoil avec deux élastiques à cheveux et pour finir le Quad aura une panne de phares, ce qui obligera Maeva et Carlito de rouler de chaque coté du Quad pour nous éclairer le chemin.
Nous finirons quand même par arriver plus rapidement qu’à l’aller parce que Raph a pris la confiance avec la machine et que la location était calculée à l’heure. Nous étions partis à 17h30 direction le bain, nous sommes quand même rentrés à 22h30 bien lessivés. Un bon repas avant d’aller prendre une bonne douche et d’aller au dodo en se remémorant les belles galères, le magnifique coucher de soleil et le ciel étoilé dans lequel on aura eu la chance d’apercevoir la fameuse Croix du Sud.

Suite à ces grandes péripéties, nous faisons une grande grasse matinée avant de prendre les chevaux qui sont venus nous chercher devant l’Ecolodge avec leurs maitres (en espérant que les chevaux aient bien des phares et pas de fuites de gasoil…). Et nous voilà partis pour une randonnée de 3h entre plage, désert et pampa. Nous commençons doucement sur la plage, au trot à coté des marécages, on traverse la poubelle municipale de Mancora dans laquelle on croise des gens dans un campement derrière. Des enfants applaudissent notre passage et nous voilà partis au galop de plus belle, sans Raph qui a dû lâcher l’affaire un peu avant car il avait trop mal au fesses faute de couverture sur la selle en métal. Nous avons continué à galoper avant d’arriver dans les dunes de sable où nous apercevons un ciel magnifique, puis sur la plage pour le coucher de soleil. Pour nous les filles c’était magique de galoper sur la plage au coucher du soleil avec les vagues et les chevaux au galop, comme une rêve de gamine réalisé ou comme dans un film romantique américain, au choix.

Au moment de descendre du cheval, nous sentons les premières douleurs et blessures. Selon les cavaliers, les zones le plus touchées sont : les fesses, les mollets, les doigts, le dos, le cou… Autant vous dire que le lendemain on rigole moins pour s’asseoir et marcher.

Nous passons donc une journée plus que tranquille. On mange, on fait la sieste et on échange les photos et les vidéos de la semaine, avec Diane et Sophie avant leur départ pour Lima. C’est bientôt le départ pour nous aussi, demain grosse journée pour finir tout ce qu’il y avait de prévu avant de prendre un bus de nuit pour descendre dans le Pérou.

Après la soirée d’anniversaire du chef d’Antoine, le premier jour à Cuenca est plutôt tranquille. Raph part faire les courses pendant que Mande reste dans l’appartement à écrire, bouquiner, dessiner et geeker. Rien de bien folichon donc.

Le lendemain, nous partons pour une balade dans la ville, prêt du rio (rivière), nous observons beaucoup de tags et beaucoup de bâtiments coloniaux. L’ambiance au bord du rio est agréable, nous visitons plusieurs musées après être monté à Turi en bus.

 

 

 

 

 

 

 

 

Turi est un petit quartier situé sur les hauteurs de la ville de Cuenca. Nous nous baladons donc dans cet endroit où nous avons une vue sur toute la ville. Nous voulions monter à la balançoire qui apparemment est encore plus impressionnante que celle de Baños car elle est au dessus de la ville et encore plus dans le vide. Malheureusement l’entrée à cette balançoire était fermée.

Nous descendons ensuite les fameuses 5OO marches de Turi, dont les dernière sont couvertes de tags. Elles séparent le quartier de Turi de la ville pour les piétons. Si vous allez à Cuenca, faites comme nous, prenez le bus pour monter et descendez par les marches. L’inverse risque d’être fatiguant ! De retour le long du rio, dans le centre, nous cherchions un autre musée que nous ne trouverons jamais, quand on se fait surprendre par la pluie. Nous décidons alors de nous abriter sur la terrasse d’un bar pour prendre un café et un gâteau au chocolat succulent.

Le jour suivant le réveil à 7h50 est un peu difficile. Nous voulions partir tôt en bus au Cajas. Nous partirons finalement à 10h en voiture avec des copains et collègues d’Antoine.

Le Parc National Cajas a une superficie de 28,544 hectares, l’altitude minimale est de 3150 mètres et la maximale est de 4450 mètres. L’origine du nom du parc vient du quechua « caxas » qui signifie « froid ». Et en effet on avait froid ! Il y a d’autres versions qui disent que son origine viendrait de son apparence produite par son type de géologie, qui forme des « boites » (« cajas ») ou l’on trouve des lagunes. On peut s’y promener, faire du camping, de l’escalade, de la pêche sportive, de la photographie et de l’observation des oiseaux. Il y a 13 circuits, dont 5 sont faisables sans guides et en quelques heures dans une journée. Tous les circuits sont balisés, mais on peut quand même facilement se perdre si on ne fait pas attention.

Après 45 minutes de route, nous arrivons donc dans cet endroit magnifique entre lagunes, montagnes et forêt de quinoa. Nous entamons une balade sportive à 4OOOm d’altitude que nous ne finirons pas. C’était le chemin 1 (le plus facile et le moins long) qui était sensé faire une sorte de forme de goute d’eau avec un endroit où il faut faire demi tour pour continuer la boucle. Finalement nous ferons demi-tour à peu près au premier tiers du chemin car des personnes qui campaient nous ont dit qu’en continuant on tombait sur l’autoroute…

Suite à cette balade nous rentrons manger dans le petit restaurant à coté du refuge et heureusement que nous avons fait demi tour finalement car une pluie commence à tomber, comme chaque jour au Cajas. Le repas se passe au coin du feu face aux montagnes et lagunes. Une bonne soupe réchauffera bien Mande avec ce froid, nos accompagnateur gouterons à la fameuse trucha (truite) du coin et Raph prendra de la viande.

Nous rentrons à l’appart relativement tôt dans l’aprem. Mande, un peu malade, se repose dans le canapé devant un film avec son compagnon Raph et des crêpes. Au programme Machete et Machete kill avant une bonne nuit de sommeil.

Dimanche, grasse matinée puis Mande va faire quelques courses et se perdre dans la ville pendant que Raph reste à l’appart à se battre par mail avec le service technique de Sony et à comparer les caméras sportives.

Assez glandé ! Le jour suivant nous partons assez tôt (après quand même 2h très intéressantes de Skype avec notre cher Carlito qui est en voyage au Togo). Nous décidons d’aller à Pumapungo, un site archéologique mais aussi un zoo spécial perroquet, un parc avec beaucoup de plantes et dan lequel quelques lamas sont présents (attachés pour les plus grands). Il est situé à l’est du centre historique, entre un énorme parc et l’endroit où l’on vivait.

 

Ensuite, aidé de notre plan, nous partons pour une bonne grosse balade dans la ville. Nous passerons par la station de bus pour demander des infos, par des marchés d’artisanats, des églises et nous finirons par faire des ricochets sur le bord du rio.

Le soir, nous retrouvons nos copines corses tout juste arrivées sur Cuenca, nous les invitons donc à l’appart d’Antoine pour leur faire à manger. Mande fera des pèches au thon (recette des belges) et des lasagnes aux légumes champignons, qui sont un peu croquantes sur le dessus (satané four) mais qui sont quand même plutôt réussies. (Bon ok, c’est moi qui ai commencé à écrire l’article et j’ai interdit à Raph de reprendre cette partie, je me la raconte un peu). Après ce repas et ces grandes rigolades tout le monde au lit, rendez vous le lendemain à midi.

Retrouvailles donc pour le repas autour d’un burito ou d’une tortilla dans un restaurant mexicain. Ensuite nous nous improvisons guides et nous emmenons alors les filles à Turi en espérant cette fois ci, faire de la balançoire au dessus de la ville. Mais encore raté, c’est fermé le mardi (bien joué les guides !). Nous restons alors un peu à se reposer au soleil avant de redescendre les fameuses marches tagués et faire gouter au filles la fameuse formule gâteau au chocolat et café pour 3 dollars.

Nous rentrons finaliser nos sacs à l’appartement avant de passer à la boutique Salineritas pour acheter des chocolats (et du fromage pour les filles) de salinas de Guaranda, vous savez le petit village qui fonctionne en économie solidaire qu’on avait déjà visité.

De retour à l’appart de nouveau, on attend notre hôte pour lui rendre ses clés et lui dire au revoir. Il est 20h, on prend le taxi pour aller au terminal et on achète nos billets de bus. On mange une dernière fois du pollo (poulet) équatorien, on monte dans le bus et à 21h30 nous voilà sur la route, en train de profiter des derniers instants en Equateur !

Après 7h de trajet et deux arrêts pour les tampons sur le passeport, nous arrivons à Mancora à 4h du matin. Nous avons notre première petite galère péruvienne. Il nous est impossible de retirer de l’argent pour payer le moto taxi et aller à l’Ecolodge de Maeva. Heureusement en arrivant la-bas le gardien nous prête 5 sols (monnaie péruvienne) pour payer le moto-taxi.

Et nous voilà dans une immense chambre avec un immense lit partie pour une courte nuit mais une grosse grasse mat’…

Pour cette dernière journée à Riobamba, nous décidons d’aller voir les lagunes d’Atillo avec Johanne, une française rencontrée la veille dans l’auberge. Après deux heures de bus, nous arrivons au beau milieu de nul part, le paysage est magnifique même si la météo est un peu contre nous. Ces lagunes sont situées au sud d’une grande réserve naturelle (Parque Nacional Sangay), dans laquelle se trouvent plusieurs volcans comme le Sangay ou encore le Tungurahua qui s’est réveillé en 1999 et qui a fait sa dernière grosse éruption en avril de cette année.

Equipés de nos k-ways et de nos chaussures de rando, nous partons pour une longue randonnée à travers les lagunes et les collines. Nous découvrons très vite qu’il n’y a pas de chemin pour se balader, nous traversons alors ce paysage dans les plantes et la boue, nous passons au dessus d’une cascade tant bien que mal, nous nous sentons un peu comme dans la traversée du seigneur des anneaux.

Nous sommes très impressionnés par les différentes vues de ce lieu et par la nature qui nous entoure. C’est calme, les nuages couvrent et découvrent le paysage à leur rythme, un véritable havre de paix.

Pour rentrer à la ville, pas d’horaires de bus, il nous suffit d’attendre sur le bord de la route. Nous n’avons pas dû patienter longtemps et en montant dans le bus nous ne passons pas inaperçus puisque nous sommes trempés et couvert de boues.

Après cette journée nous sommes contents de trouver une bonne douche chaude en arrivant et de quitter nos chaussures trempées.

Le lendemain, nous partons sur Baños, une petite ville située entre les montagnes, assez touristique mais très mignonne. Nous logeons dans un hôstel tenu par des français où nous y avons rencontré Marie-Claude, des belges flamands et des anglais un peu bruyants.

Pour la première sortie, nous suivons Marie-Claude dans un taxi et nous montons à 2600m à la Casa del Arbol pour essayer de voir le sommet du volcan Tungurahua, que nous n’arriverons qu’à apercevoir très rapidement car il y a trop de nuages. Le taxi nous emmène un peu plus bas pour profiter d’une vue sur toute la ville avant de rentrer pour déjeuner.

L’après midi, nous décidons d’enfiler maillots de bain et bonnets pour aller nous baigner dans les différents bains naturels de Baños. Nous testerons le bain à 14°, puis à 34°, puis à 37°. On vous laisse imaginer la différence de température quand on passe du premier bassin, froid au plus chaud. On était bien dans celui à 34°, avec le bruit de la cascade derrière nous.

Le soir nous invitons Marie-Claude à nous rejoindre pour aller manger dans un restaurant mexicain, en se disant qu’on allait retrouver les Tacos, Fajitas et Burritos. Mais en Equateur ils ont pas tout à fait la même allure, le même gout et encore moins le même prix qu’au Mexique. On c’est fait avoir comme des bons touristes, mais on a bien profité de notre dernière soirée avec Marie Claude.

Le jeudi Raph veut parcourir les 65km qui séparent Baños de Puyo. La route est appelée Ruta de las Cascadas car il y a beaucoup de cascades magnifiques. Au final, il ne fera que 20km en profitant bien comme il faut de toute les cascades et de tous les points de vues du chemin. Grosse journée vélo et photo donc.

Mande ne sait pas trop que faire en ce jour de séparation de son compagnon de voyage. Elle se dit qu’elle va peut être aller se faire masser. Finalement, elle fera un petit tour dans la ville, restera tranquille devant un film, travaillera un peu son espagnol qui, soi dit en passant, est toujours mauvais vu qu’on rencontre beaucoup plus de francophones et d’anglophones que de locaux ou d’hispanophones.

D’ailleurs ce jour là, alors que Mande commençais à s’inquiéter du retour de Raph, elle rencontre autour d’une bière, deux corses avec qui on fera un petit bout de chemin ! Mais aussi des anglais et les deux québécois qui nous ont fait bien rire avec leurs expressions et leurs chasses aux caribous.

Avec toute cette équipe nous décidons de profiter de la fête des 70 ans de la ville, en sortant un peu de l’auberge. Au programme feu d’artifice et concert au bord d’une piscine avec présentation des miss Baños. Mais nous ne tarderons pas trop, d’autant que Raph était épuisé par sa journée vélo.

Le jour suivant, Maeva nous rejoins pour la journée, nous restons tranquille a discuter à l’auberge avec elle avant de rejoindre notre nouvelle équipe le soir pour une soirée tranquille à boire deux ou trois bières. Finalement, nous finirons vers 5h du matin après être passé au Lepreuchaun, un bar dansant avec un feu dans une cour intérieur. Dans ce bar nous rencontrerons une autre française et son amie équatorienne qui parle très bien français. On parlera quand même un peu espagnol avec des locaux, devant le bar en fumant des clopes.

Nous nous donnons tous rendez vous pour le lendemain pour le défilé avant que certaines personnes ne finissent la soirée en se trompant d’hotel …

Après la grasse matinée pour Mande et les deux heures de sommeils pour Raph, nous partons manger un bon gros repas bien gras avant de rejoindre l’équipe.

Le défilé présentait à la fois les différentes miss sur des chars allégoriques, différentes danses traditionnelles ou non et un concours de tunning. On sera resté un bon bout de temps mais la fatigue de la veille nous rattrapant on ne profitera pas de la fin de ce long défilé.

Le soir repas léger, nous ne faisons pas long feu et heureusement car le lendemain matin, nous partons pour Tena, puis pour Puerto Misahualli .

Nous nous retrouverons dans une Maloca (cabane en bambous traditionnelle indigène) dans la forêt amazonienne pour une nuit chamanique avec d’autre francais. Une expérience plus ou moins difficile selon les personnes mais très enrichissante pour chacun de nous.

Suite à cette longue nuit, on se pose avec nos très chères corses dans un hostel avant d’aller rejoindre le chaman, sa femme et les deux autres francophones pour partager un repas.

Ils nous déposeront ensuite à un arbre multi centenaire au pied duquel on se pose et on médite.

Nous rentrons ensuite à pied sous une fine pluie tropicale avant de retrouver cette petite ville de Puerto Misahualli dans des singes joueurs et voleurs ont été amenés dans la ville pour les photos des touristes.

Avant la tombé de la nuit et le repas au même restaurant que le midi, Raph se fait enliser pendant presque 3h par un vendeur de bijoux à parler du tourisme en équateur. Il lui racontera ses expériences avec des abrutis de français qui n’ont pas respectés son magasin ou les enfants du village et de très gentils américains en mode tours organisés qui l’ont invité à prendre un repas après quelques jours passés dans la forêt amazonienne. Il y a du bon à prendre et du mauvais à laisser. Sans doute la discussion aurait-elle été très différente dans une langue couramment parlée.

Le lendemain nous décidons de partir pour Cuenca, plus au sud, nous avions a peu près 10h de trajet. Sur la route, après être resté bloqué un petit temps, nous décidons finalement de ne faire que la moitié du trajet et de rester à Baños avec nos amoures de corses. Nous avons alors fait du shopping, on a bien craqué pour des bracelets, colliers, écussons, pantalons, besaces avant d’aller manger un gros repas.

Après une matinée photo pour Raph et geek pour Mande nous voilà vraiment parti vers Cuenca où nous arriverons à 22h30 chez notre hôte, Antoine, un ami de Diego. Nous sommes tout de suite bien accueillis par des français (encore…) puisque que nous suivons Antoine au pot d’anniversaire de son boss. Nous finissons la soirée dans un bar à salsa qui n’ouvre que le mercredi et qui est un des lieux incontournable des soirées cuencanaises.